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Le corps comme modèle

Octobre 2005


En recherche et tâtonnement 


 

Les enfants ont appris dans la complexité. Ils ont découvert le potentiel de leur corps dans l’expression corporelle. Ils ont inventé des chorégraphies sur différentes musiques. En sciences, ils ont étudié l'anatomie et la mobilité du corps humain. Ils ont collecté des images et photos représentant des personnes dans des positions différentes, contrastées, peu communes ; particulièrement des photos de danseurs, acrobates, sportifs dont l’activité est directement liée à la dynamique du corps.

Sensibilisés à leur corps, lors des séances de sport ou de danse, ils se sont tour à tour observés puis photographiés dans des postures variées. Ils sont entrés en situation de production : ils ont réalisé des collages pour représenter des corps en manipulant les différents segments. Ces collages, les photos ou les modèles vivants ont été source de productions de dessins.

Cette partie du travail les a vraiment passionnés. Ils ont essayé d’adopter des positions compliquées, en jouant sur les équilibres pour tenir des postures à la limite du possible. Ils ont bâti des compositions seuls ou à deux.

 

 

 Découverte et expérimentation

 

Avec l’artiste, les enfants ont pu observer des gravures diverses :

- selon les supports utilisés, bois, cuivre, linoléum, plexiglas;

- selon les styles et les époques à travers les œuvres de Dürer, Doré, Kirchner, Hekel, etc.;

- selon les finalités (affiches actuelles);

- selon le procédé : monochrome, polychrome.

L’artiste a aussi présenté d’autres techniques de dessin, le monotype, les empreintes.
Il leur a expliqué la différence entre la gravure sur bois où l’encre est sur la partie en relief (sorte de tampon qui laisse son empreinte sur la feuille) et la gravure sur cuivre où, à l’inverse, l’encre reste dans les creux.
Au sortir de la presse, l’estampe présente un relief. Le papier a pris l’empreinte de la plaque en plus du tracé à l’encre, c’est ce qu’on appelle la “ cuvette ”.

Les enfants ont dessiné des personnages avec de l’encre de Chine et des scripteurs inhabituels, des bâtonnets, des éclats de bois.
Ne pas dessiner avec des crayons ou stylos les a amenés à prendre davantage conscience du rapport entre geste, médium, outil pour produire une trace maîtrisée.

 

    

 

Ensuite, chacun a reçu une plaquette de plexiglas pour graver son dessin avec une pointe sèche. Patience, habileté, force du poignet étaient requises pour arriver à bien.
Les CM, en traçant leur dessin directement sur la plaque encrée et ont réalisé une série de portraits en mo
notype.

 

    sommaire n° 118 

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