Chaque atelier doit présenter un projet qui prend place dans la réalisation d’un spectacle mis en œuvre par tous les enfants.
A l’atelier « arts plastiques » animé par Kate Lacaille, les enfants expérimentent des matériaux divers, reproduisent et inventent des dessins, des formes géométriques, des éléments naturels. Ils créent des bijoux en papier.
Les costumes sont réalisés avec des encres de Chine pour obtenir des teintes plus lumineuses et avec des feutres pour les détails. Les enfants apprennent à maîtriser les formes, les couleurs, les gestes justes, etc.
Ils doivent faire preuve de beaucoup de précision et de patience, défi relevé par tous, en solitaire ou en équipe. Ils montrent enthousiasme, envie d’apprendre et manifestent leur esprit coopératif.
A partir d’un film sur l’Afrique, ils sont invités à regarder les animaux de plus près, à apprendre leurs noms, leurs habitats, leurs bruits, leurs habitudes, etc. Chacun choisit un animal à dessiner. Tous s’investissent avec beaucoup d’attention dans la confection du décor.
A partir de la maîtrise des techniques de modelage acquise à l'atelier animé par Geneviève Colombo, les enfants vont construire, décorer et habiller un masque d'après des photos ou de vrais masques.
A l'atelier d'expression corporelle animé par Nathalie Senzuck, certains deviennent percussionnistes pour les « danses des diables ». D'autres inventent une gestuelle, une chorégraphie qu'ils transmettront aux autres groupes. Ils s’acquittent très bien de cette tâche. Si les répétitions sont parfois fastidieuses, ils prennent néanmoins un réel plaisir durant le spectacle. Leur mémoire s’approprie la globalité du travail accompli dans tous les ateliers à la plus grande joie de l'animatrice.
Les participants à cet atelier rejoignent ceux de l'atelier des histoires animées sous la responsabilité de Kim Lamboley.
L'histoire est découpée en cinq scènes (tableaux), illustrées chacune par un groupe d'enfants. L'album ainsi réalisé est disposé sur un pupitre pendant le spectacle et manipulé par les narrateurs. Le livre écrit et dessiné est un référent permanent et ce simple pupitre prend un rôle symbolique très fort : de « porte-livre », il devient « porte-parole ».
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