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Géorgie Sakatvelo 3. Un atelier de langue avec des collégiens de Khachuri

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Atelier Pratique de la langue française avec les collégiens

à partir de magazines français pour adolescents

 A. La BCD de l’école n°6 de Khachuri

En Mars- avril 2005, Marina Choucakidzé ( école Tbilissi n°151), du Groupe Freinet Géorgien et Nana Lomidzé (école Publique de Khachouri) sont venues à Nantes, quatre semaines, découvrir nos pratiques Freinet. Une belle amitié est née entre ces deux femmes qui ne se connaissaient pas.

A la demande de Nana, en avril 2008,  Marina et Tina (AGPF), Chantal et Sophie (IDEM 44) ont co-animé  deux jours de stage à l’école n°6 de Khachuri. Puis, des enseignantes de cette école sont venues , à leur tour, dans nos classes nantaises… Manana , Kéthy,  et récemment Nunu.  Le parrainage entre l’IDEM 44 et la Géorgie, se poursuit, s’élargit et s’engage dans un cheminement naturelle de coopération.

La Bibliothèque est constituée de deux petites salles avec quelques étagères murales. Les ouvrages classés selon Dewey, sont tous en géorgien.  La bibliothécaire, Tamrico propose également aux élèves un atelier journal, le «Tchven » (« Nous »)  qui sort une fois par mois.

Mais Tamrico, comme beaucoup d’autres collègues géorgiennes a un autre boulot. Elle se lève très tôt le matin pour préparer radjapuri et pizza qu’elle vend dans sa petite boulangerie.



 

Les collégiens nous accueillent à la BCD de l’école. Nous échangeons sur leurs manuels de français, puis ils nous présentent quelques activités menées en classe… le journal télévisée, divers contes étudiés.



Actuellement, par sécurité, la littérature française est dans le bureau de Nana. La plupart des ouvrages ont été donnés par l’IDEM 44 ou le Centre culturel français. On y trouve quelques documentaires, des albums de la collection « Lire c’est partir », des contes, des classiques littéraires et des dictionnaires. Elèves et professeurs peuvent y avoir accès. Mais le projet de l’école pour la rentrée de septembre, c’ est de réaménager l’espace bibliothèque, en regroupant les différents ouvrages géorgiens, russes, français et ainsi de permettre à tous, l’accès à toute la littérature.

 

 

B. Rencontre avec deux groupes d’adolescents

ayant appris le français dés la 2ème classe, d’abord avec Nana puis avec Khéty. 

Les 5ème et 6ème  classes (équivalent de 6ème et 5ème ) Tamouna, Tako, Ilia, Chako, Atdji, Nika, Mourtaz, Gvanza, Marie et Marie

Nous avons deux séances d’une heure. Maïwenn et moi avons apporté des journaux « le Quotidien »  et des magazines pour adolescents « Phosphore » « Okapi »….que nous mettons à leur disposition.

Il s’agit d’éveiller  leur curiosité au travers d’un support, le journal d’ado en français, de travailler une technique de communication en dyade, s’organiser, faire des choix pour présenter, de privilégier l’expression orale par les présentations et échanges autour d’articles lus.
 




 Les élèves sont motivés par l’objet « livre-journal » car c’est un support inconnu, peu de magazines et donc pas d’utilisation en classe.

Le passage à l’écrit sur la consigne « Résume en quelques mots le contenu de l’article », dans l’idée de commencer un Cahier de lecteur est très difficile

La séance suivante s’est construire à partir de ce qui a été vécu la veille.


 

Les 7ème et 8ème  (4ème et 3ème) Magda, Mariam, Zaali, Bitzina, Mariam, Mariam, Marie, Maria, Taco Téona

L’organisation de l’heure est prévue en trois temps :

            - Lecture individuelle du journal ou magazine choisi en fonction de ses centres d’intérêt (15’) 

            - Partage à deux de ses lectures et choix de l’article à présenter au groupe (20’)

         - Présentation d’un article au groupe(3’ par dyade)

Le choix de cette entrée se veut ludique et permet de réajuster notre accompagnement d’enseignantes auprès d’un public dont nous découvrons
les capacités singulières de compréhension et d’expression de la langue française, dans un projet de lecture.  




Les élèves sont actifs et malgré une timidité naturelle à oser s’exprimer devant deux adultes enseignantes et françaises, le langage oral se dynamise.

Ils lisent parce que les articles s’adressent à leur culture de jeunes (lien avec l’actualité, sport, presse people…)


Le bilan envisagé à la fin de la séance n’a pas pu se faire, faute de temps.