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Novembre 2004

 

CréAtions, n° 114 - ArTissages
novembre/décembre 2004 (Editions PEMF)

Ecole maternelle Anatole France, (Morbihan) – Classe de MS – Enseignante, Jacqueline Benais

 


Sur le fil du réel

“ On a été voir l’exposition cet après-midi.
On a pris le bus. Il allait vite. La maîtresse a donné les tickets aux mamans. Quand on est revenu, on a mis le ticket dans la machine orange : chacun son tour, on a composté.
Dans le lavoir, il y a des pierres et une pierre qui bouge
Il y avait 2 dames.
On a vu plein de carrés avec de la ficelle, du fil, du filet. ”
bilan du mardi 16 mars 2004

 

A la galerie “ l’Atelier d’Estienne ” : deux installations de Régis Failler
Salle du bas :
Un labyrinthe pour certains, “ comme si on était en prison ” pour d’autres, comme des portes : des carrés en bois et des filets
- C’est transparent, on voit à travers
- non, on peut voir à travers des fils parce que “ ils ont pas mis tout partout ” : y’a des trous, des petits, des gros.
Il y a aussi un cube, de la corde, du bois, des toiles, un grand carré avec du fil, des noeuds rouges.

On a vu aussi :
- un tapis comme de la neige : c’est doux, ça pique un peu, on dirait des cheveux ou de la barbe du Père Noël. Ça sent : c’est du sisal défait.
- un nid, en paille, en foin.
Il a fait de la couture, des nœuds, des filets de petits carrés, des nattes.
Il y a de la ficelle blanche, grise, marron et rouge.
Salle du haut :
C’est comme un mât de bateau avec en haut une grosse toile d’araignée et parterre un tapis en “ tissus ”, on dirait un rond-point : c’est de la ficelle en rond, en vagues et en méli-mélo.
On dirait aussi un arbre ou un moulin.
Il y a des rideaux transparents
Il y avait une vitre transparente. On a pris des photos.
Dans les combles de la Mairie de Pont-Scorff : deux installations de Viviane Rabaud
On a monté l’escalier, on a senti :
En arrivant dans le grenier : comme des pièges. On était au milieu des filets en ficelle, en sisal des petits, des moyens, des grands, des très hauts, des très bas – ça s’appelle des tricotins - (certains n’ont pas d’anneaux), on pouvait se promener au milieu, on mettait les mains derrière le dos et on avançait, on pouvait toucher un peu mais c’est fragile : ça pique, ça chatouille. On a senti aussi.
Dans l’autre salle, il y avait un tunnel pour certains, un pont pour d’autres, on était en dessous, il était accroché avec des fils sur le bois, sur la charpente. On voyait la fenêtre à travers, la lumière.
On aurait dit des cheveux : c’est le sisal défait.

 



Compte-rendu de la visite fait par les enfants Andréa, Costa, Glenn, Gwenn, Widad et Jacqueline à partir des commentaires notés par les adultes accompagnateurs lors de la visite.

 

SOMMAIRE CREATIONS N° 114

 Tissage