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Ecriture poétique
Afin de solliciter leur sensation et leur émotion, je leur demande, non plus ce qu’ils voient mais ce qu’ils entendent : J’aimerais que tu dises puis que tu écrives ce que tu entends par cette fenêtre.
J’entends la pluie tomber sur le parapluie.
J’entends l’herbe qui rit dans le fossé.
J’entends des poissons qui dessinent.
J’entends les petits pois, les carottes et les grains de maïs dans mon assiette.
J’entends les pommes qui s’écrasent par terre.
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Apport culturel - Confrontation
A la rencontre des arbres de Jean Peské
Suite à ces recherches, nous allons visiter l’exposition provisoire de Jean Peské à l’Écomusée du Daviaud en Vendée.
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Nous avons vu la photo de Jean Peské à l’exposition de l’Écomusée du Daviaud. C’est un artiste. Il est peintre. Il est né en 1870 et il est mort en 1949 à l’âge de 79 ans. Il est russe.
Pour faire ses tableaux, il utilise de la peinture à l’huile, de la gouache, de l’acrylique et de l’encre noire. Avec son pinceau, il fait des points et des traits.
Il a peint des arbres avec pleins de couleurs, et de plusieurs formes. Il a peint aussi des maisons et des personnages.
Nous avons trouvé que ses tableaux étaient beaux et qu’ils étaient bien encadrés.
Nous avons montré aux autres, le tableau qu’on aimait le plus et on a dit pourquoi.
Après, on a choisi une peinture avec un arbre dessus et on l’a dessiné.
Extrait du compte rendu réalisé avec les enfants
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Quel étonnement lorsqu’ils ont choisi les crayons de couleur nécessaires à la réalisation de l’arbre choisi :
- bleu, violet, orange, marron, vert … pour le tronc et les branches !
- rose, quatre verts différents, jaune, rouge … pour les feuilles !
Les enfants étaient en pleine représentation.
Ils ont également observé deux tableaux : La cueillette des pommes et Les Iles d’Hyères vues du Cap Bénat. Ils ont essayé d’analyser les traces laissées par Jean Peské et d’en déduire les gestuelles utilisées. Grande fut leur surprise de constater qu’il avait fait des traits, des points mais aussi du travail de surface comme eux !
Auprès de mon nouvel arbre
De retour en classe, les enfants manifestent le désir de réaliser un nouvel arbre.
Mise en commun : Quelle a été ta démarche ?
Puis, retour réflexif : As-tu utilisé ce que tu as découvert dans tes recherches et à l’exposition de Jean Peské ?
Pour créer leur arbre, ils ont réinvesti spontanément des connaissances construites aux cours des activités précédentes.
Ils ont pris conscience qu’ils étaient source de savoir aussi bien pour eux-mêmes que pour les autres ! Quelle découverte !
Pour le tronc, j’ai fait des traits et j’ai utilisé plusieurs couleurs. J’ai pensé aux arbres de Jean Peské.
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Je ne me débarrasserai pas de mon émotion en copiant l’arbre avec exactitude, ou en dessinant les feuilles une à une dans le langage courant… Mais après m’être identifié en lui. Il me faut créer un objet qui ressemble à l’arbre. Le signe de l’arbre. Henri Matisse
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sommaire n° 111 L'atelier de peinture 
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