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La forêt perdue

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Octobre 2002

 

 
3 journées bien remplies

   

Les élèves de la classe de 4ème ont été “libérés” de cours pendant trois jours pour prendre part à la réalisation (quelques profs ont râlé). Le prof de maths, bien que sollicité fortement par nombre d’opérations mathématiques pures ou appliquées nécessaires à la réalisation, n’a pas souhaité participer à l’opération. Un géomètre est venu avec tout son matériel pour nous aider à matérialiser notre carré de boîtes de lait “en lévitation” dans l’espace, négociant grâce à ses instruments scientifiques avec le manque de régularité du sol. Cette relation au géomètre s’est faite dans un échange interactif très intense avec les élèves sur le terrain.

Au préalable, a eu lieu la moisson des boîtes auprès des élèves de tout le collège, elles ont été trouées et les bambous peints. Il a fallu inventer des panneaux de signalisation pour aider les futurs spectateurs à arriver jusqu’à l’œuvre. Nous avons là aussi décidé d’utiliser les boites industrielles récupérées et collées entre-elles pour former des flèches directionnelles.

 

 

Pour déterminer l’emplacement de chaque bambou, il a fallu réaliser un quadrillage à partir d’un réseau de fils formant des croisillons puis il a fallu manier la masse et la barre à mines pour planter les bambous aux emplacements définis…
 

 

 

Aventure humaine

 

Outre les échanges, nécessaires dans ce travail d’équipe, j’ai assisté à l’affirmation d’un élève dit décrocheur qui trouvait des solutions logiques là où des bons élèves bloquaient…

Nous avons vécu des moments d’enthousiasme et de découragement mais je crois que tous, nous avons été émus en voyant les premières classes de primaire ou de collège suivre notre parcours fléché et s’émerveiller en arrivant devant “la forêt perdue” avant d’obtenir des explications sur les tenants et les aboutissants de cette œuvre par les élèves eux-mêmes.

Aujourd’hui, dans le Fumélois, le recyclage des matériaux est en place, notre effort de sensibilisation qui a concerné plusieurs centaines d’élèves du primaire au collège y est certainement quelque part pour quelque chose…

 

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