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Méthode naturelle en langue vivante étrangère – pratique au second degré

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Atelier du vendredi 26.08.2011

Adrien Doux et Nicolas Go

Les congressistes sont mis en situation :

Adrien accueille les gens en anglais.
Il parle toujours en anglais.
Il indique qu’on va écrire un texte en anglais et demande à chacun s’il a une idée.
Certains répondent en anglais d’autres avec du français.
Catherine ne parvient pas à démarrer et Adrien demande aux autres de l’aider : le groupe donne des idées en anglais
Ensuite il faut expliquer aux retardataires ce qu’on fait.
Adrien refait un tour de table en demandant les sujets de chacun et pousse chacun à trouver un sujet.

Deuxième étape : chacun se met à écrire, Adrien en chuchotant fait le tour et accompagne le travail de chacun. Il indique à Catherine d’inventer les mots qu’elle ne connait pas ou de les écrire en français.
Deux congressistes lisent leur texte. Les autres aident quand il manque un mot ou pour trouver une idée de suite afin de prolonger le texte.

A ce moment-là arrêt car Adrien explique qu’il doit corriger les textes.

Adrien explique que les élèves trouvent des solutions quand ils ne savent pas :
Des traits
Les mots en français
Etc…

Adrien a des dictionnaires dans la classe etc…

Il explique que le mieux c’est d’être dans une relation de préceptorat au moment de l’écriture du texte.

Ensuite les textes sont corrigés.

Certains textes sont alors étudiés et mis au mur en grand format. (4 A3)

Echanges sur les pratiques de chacun

• Réflexion sur la traduction. Doit-on traduire ?

• Est-il envisageable en MN que personne ne soit expert dans le groupe ? Car c’est le cas souvent de l’enseignement de l’anglais à l’école primaire. Peut-on par exemple apprendre ensemble le finnois ? Pour Nicolas c’est indispensable de mettre les enfants dans un bain linguistique donc que l’enseignant parle l’anglais etc…C’est comme l’enfant qui apprend sa langue maternelle. Mais si ce n’est pas le cas l’enseignant doit se mettre en marche. Ce n’est pas parce qu’on ne connait pas la discipline qu’on ne l’enseigne pas. Si on veut la faire il faut l’apprendre.

• Pour Nicolas, ce qui est essentiel c’est l’expression libre, l’authenticité. Le principal problème qu’on doit se poser ce n’est pas celui de l’expertise mais celui de créer les conditions de l’expression libre. Par exemple comment passer le cap des difficultés linguistiques afin d’entrer dans l’expression libre ? les petits sixièmes n’ont pas beaucoup d’outils mais ont plus envie alors que souvent les grands de terminale ont plus d’outils certes mais moins d’envie. Les processus ne sont donc pas les mêmes.

• Ne peut-on pas tout de suite se lancer à l’oral ? Catherine s’est rendue compte pendant l’atelier que c’était encore plus difficile à l’oral. Pour elle la piste serait justement l’écrit.

• Quad on va étudier le texte en fonction des remarques vont apparaître des notions qui seront notées collectivement mais les avancées linguistiques sont individualisées par la correction et l’amélioration de son propre texte. Imprégnation.

• Se mettre du côté des gens plutôt que de l’institution.