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Les témoins du congrès, Martine Legay GD 14

Bonjour à tous,
 
Je suis Martine Legay, institutrice à l’école Célestin Freinet d’Hérouville Saint clair dans le Calvados, membre du CA de l’ICEM et du groupe de travail en français et petit témoin de ce congrès de Villeneuve d’Ascq.
 
Ce congrès 2011, je peux vous l’assurer, elle ne l’oubliera pas !
 
Témoin ! Ecrire son discours de témoin !
 
Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir écrire ?
Mais pourtant du courage, elle en a, je crois même qu’elle pourrait en donner ou en vendre !
Elle a installé des expos, participé aux réunions du CA, assisté aux rencontres entre témoins, animé trois ateliers.
C’est quand qu’elle prend sa pause ! Il lui faut une dose de magnésium là, tout de suite...
 
D’ailleurs, elle a déjà proposé qu’au prochain congrès on installe un distributeur de chocolat !
 
Du courage, elle en a mais elle, elle déteste le repassage !
Alors il a fallu commencer.
 
Mais commencer par quoi ?
Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir écrire ?
 
Il y avait bien les remarques sur l’orage : ceux qui mesuraient le temps entre l’éclair et le coup de tonnerre, c’est peut-être une idée pour le groupe math.
Il y avait bien les passionnés de conférences qui jouaient à deux à faire des croix et des ronds dans un quadrillage sur les bancs de l’amphi G à côté d’elle. Ils ont dû adorer les moments de jeux de société.
Elle aussi elle aime bien jouer ! mais ce soir-là, elle s’est assise dans le hall, elle a fermé les yeux et savouré les éclats de rires et de voix !
 
Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir écrire ?
C’est certain, elle est en situation de motivation extrinsèque.
 
Et puis elle croyait que les instit Freinet étaient des gens extraordinaires. Il semblerait qu’ils ne soient pas si extraordinaires que ça !
Elle aimerait tant être auteur, explorer des horizons de promesse !
 
Elle est là, seule, devant son ordinateur ! Elle est où la coopération, l’entraide ?
 
Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir écrire ?
 
Elle pourrait écrire une citation parce qu’on en a entendu des citations dans ce congrès !
Elle en connait une d’ailleurs. Une de Célestin. Une dont elle ne se sépare jamais parce qu’elle l’aide à avancer sur le chemin de la pédagogie Freinet.
 
Et elle va la partager, elle va vous l’offrir :
 
Freinet a dit « Si tu n’es pas bon en français, si tu es nul en histoire, si tu es mauvais en orthographe, etc … tu es sûrement bon en quelque chose dont l’école s’est désintéressée ». Ça c’est une phrase qui fait réfléchir. Ce n’est pas elle qui aurait su écrire cela !
 
Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir écrire ?
 
Elle sait parler des heures de sa pratique mais écrire !
 
Il y a bien les gens :
Tout ceux qui lui ont souri, tout ceux qui l’ont aidé, tout ceux qui l’ont questionné, tout ceux qui l’ont accompagné, tout ceux avec qui elle a parlé, tout ceux dont maintenant elle connait le visage, tout ceux qu’elle aime retrouver, tout ceux qui ont permis qu’elle soit là, vous tous.
 
Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir écrire ?
 
Ce qu’elle aime c’est être dans sa classe avec les enfants, les regarder, les écouter, bricoler, créer, travailler.
 
D’ailleurs elle a une idée de bricolage :
elle aimerait inventer un outil, une sorte de toise qu’on installerait à l’entrée d’un congrès.
 
On se mesurerait à notre arrivée et à notre départ.
 
Parce qu’elle, elle en est sûre, durant ces quatre jours, et grâce à vous tous, elle a grandi ...
 
Martine Legay