Pour enrichir leurs recherches, les enfants peuvent consulter les ouvrages de la bibliothèque et ceux que j'ai apportés: Kandinsky, Klee, Miro, Massoudy, Matisse, ...., des cartes postales (dont des reproductions d'œuvres d'art), des photos.
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Dans l'autre groupe, la lecture de l'affiche pour une exposition de Jean-Yves André – passée, hélas ! – donne à voir beaucoup de signes : "étoiles, poissons, bonhommes, petits bateaux, ronds, ponts avec des petits points par-dessus, petits traits, notes de musiques, flèches, spirales, vagues, cœurs, des lettres, des plumes d'oiseaux,etc." Son livre « Ecritures » est également beaucoup consulté.
Je propose à chaque enfant de choisir une carte postale ou une photo, d'y chercher des signes et de les reproduire.
Audrey choisit une carte postale du pont d'Avignon, isole les signes et spontanément les répète.
Julyana redessine la carte postale (programme du théâtre).
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Nous regardons les productions : l'idée d'Audrey, la répétition des signes est retenue.
Ce travail est présenté à l'autre groupe (c'est moi qui fait le lien entre les deux groupes).
Chacun sélectionne des signes parmi toutes ses recherches - j'interviens ponctuellement auprès de chaque enfant qui le souhaite - et réalise un projet sur une feuille A4 avec un gros feutre (une seule couleur).
Killian a choisi une carte postale annonçant l’exposition de dix artistes japonais.
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Pour l'exposition de la Quinzaine de la culture, les enfants veulent faire des arbres en volume.
J'impose le format : ½ raisin, vertical.
En groupe sont choisies les couleurs : vert et marron « celles de la forêt » et les techniques : soit peindre d'abord les signes puis réaliser le fond à l'encre, soit préparer d'abord le fond (au rouleau) et tracer les signes.
Toutes les peintures sont roulées et collées mais les assembler pour en faire des arbres avec tronc et branches s'avère très difficile, de plus le temps manque !
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Tous ces cylindres, pourquoi ne pas les laisser tels quels afin de les suspendre ou de les poser ? (en référence une des reproductions choisie, un tronc d'arbre mais aussi un album de Solotareff: Ne m'appelez plus jamais "Mon petit lapin"
Mais rituel oblige, il faut aussi, en parallèle faire les masques pour Mardi-Gras. A chacun de confectionner son propre gabarit en utilisant la forme d'un arbre, celle d'un panneau ou autre.
Le matériau que je propose est le papier imprimé : journaux, revues.
Que peut-on faire avec du papier ?
Dessiner dessus, le décorer –
Et si l'on n'a pas d'outils ? "
Griffer – taper – plier – découper (il faut des ciseaux !) – déchirer – trouer – enrouler – " machouiller " : chiffonner – aplatir – tordre –
L'action d'enrouler provoque un véritable engouement et beaucoup d'échanges individuels ou en petits groupes : comment disposer les " rouleaux " ? Faut-il les mettre tous ? Les coller les uns à côté des autres, les superposer ? Faut-il faire un fond ? etc.
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En travaillant le papier imprimé, il y a eu aussi de nombreuses remarques sur les logos, sur les lettres, les images,… mais aussi sur les propres signes qu'ils élaboraient. Certains ont même recherché les signes sur les masques des tout-petits, réalisés en collage de papier déchiré sur une forme choisie parmi tous les gabarits dessinés par les grands.
sommaire n° 97 |
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