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Le noir, le blanc et la lettre

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Juin 2001

 

 

Recherches graphiques à l’échelle 1

 

- Par équipe de deux

Un enfant s’installe sur une grande feuille dans la position choisie (avec l’aide de l’adulte), l’autre en fait le contour: « Ça chatouille! ».
Certains se placent de profil, d’autres dos à la feuille et se contorsionnent pour représenter la lettre. Certaines positions sont impossibles à tenir. On a beaucoup rigolé! Chaque empreinte est installée au mur, les détails vont pouvoir être ajoutés et le vêtement-lettre dessiné.

 

 - Choix définitif

Les croquis installés aux murs sont triés, sélectionnés en groupe. La plupart des propositions sont géantes pour eux: « On va être tout enterré, je mettrais bien une petite lampe dedans!».
Les croquis choisis, nous parlons matières. Les volumes sont analysés. Les habitués du cours prennent la parole et proposent des solutions simples : du carton ondulé, «parce que c’est rapide». Pour les accessoires, le papier mâché est retenu parce qu’«on peut facilement faire la forme»; le grillage pour certaines structures, car «ça se tord bien».

Chacun explique ses choix de matières et l’effet qu’il souhaite obtenir. J’interviens pour montrer les différentes solutions qui s’offrent à lui. Les enfants font aussi des propositions. En commun, nous décidons que les créations seront réalisées par groupe, du fait de leurs grandes dimensions.

 

 

 

   

  

Réalisation des volumes

L’atelier de stylisme se transforme en chantier. On découpe le carton, les chapeaux sont réalisés en grillage. Il faut être souvent trois pour fermer les cylindres. Nous recouvrons les volumes en grillage et carton avec du papier mâché, les bottes en caoutchouc d’Alix se voient prolongées avec la même technique.

 

Animation des surfaces

L’équipe de Bobby nous rejoint à ce moment précis pour animer les surfaces en noir et blanc et pour mettre l’accent sur l’effet optique photographique:

- les enfants ont d’abord imaginé les postures que prendraient un ou deux modèles pour représenter dans l’espace une forme de lettre ; ils ont donc joué physiquement à «être des lettres»;


- l’ensemble des postures a ensuite été dessiné sur de grandes feuilles (format affiche) au feutre noir;

- ces postures dessinées ont été pensées techniquement pour une réalisation éventuelle à partir de matériaux non tissés (grillage, carton ondulé, papier, etc.). Ces réflexions techniques ont été élaborées par écrit;

- les enfants, partagés en petits groupes (deux enfants minimum et quatre au maximum) ont commencé à réaliser des structures «sculptées» des lettres, de façon à pouvoir se glisser à l’intérieur de tubulures de carton faisant jambages ou à s’habiller en façade de feuilles de carton. Toutes les structures ont été renforcées de papier journal collé avant d’être recouvertes entièrement de peinture laquée noire ou blanche. Une fois sèches, celles-ci ont été décorées à l’aide de pochoirs confectionnés par les enfants dans du carton, de lettres blanches ou noires;

- toujours à l’aide des pochoirs de carton, les enfants ont préparé un tissu recouvert de lettres noires sur fond blanc. Ce tissu est prévu pour être tendu sur un mur et recouvrir légèrement le sol afin que les enfants habillés de leur structure de carton puissent poser devant cet écran de fond. Par ce biais, l’idée d’un studio photographique était abordée.

 

 


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