Au commencement, il y avait l’écriture d’un conte merveilleux.
Nous sommes une petite école maternelle de quatre classes qui avions projeté la création d’un conte “ interactif ”. Chaque classe à tour de rôle, rédigeait par une dictée à l’adulte, une partie d’un conte merveilleux. Chaque semaine, le cahier du conte circulait et passait dans une autre classe qui en inventait la suite.
Cette phase d’écriture a duré quelques semaines. Quand l’histoire a été bien engagée, mais pas terminée, les deux maîtresses de petits ont proposé à des groupes de grands certains après-midis, soit d’imaginer une mise en scène de l’histoire, soit d’en créer une mise en images.
Pendant un trimestre, on a donc eu en parallèle mais à des niveaux d’avancement différent, un travail d’écriture, un travail de mise en scène et un travail de mise en images à partir d’un même support écrit inventé par les enfants.
A la fin du récit, qui était devenu assez complexe, nous étions soucieux sur la fin à donner à l’histoire. La princesse était dans l’eau, ses longs cheveux flottants dans les vagues ; allait-elle mourir ? Les deux classes de grands ont proposé chacune une fin. Les deux scénarii ont été mis en scène et montrés à l’ensemble de l’école qui a choisi la fin (heureuse grâce à l’intervention de la sorcière !) de notre histoire.
A cette occasion, nous avons aussi montré à tous les peintures qui avaient été réalisées lors des ateliers.
C’était une petite présentation en interne, sans aucune prétention mais nous y avons tous pris tant de plaisir que nous avons eu envie d’aller plus loin, et c’est à cette occasion qu’est née l’envie de montrer à tous ce que nous avions fait.
Les ateliers ont donc repris de plus belle pour parachever les travaux en cours. En outre, un quatrième atelier a vu le jour, à la demande de l’atelier théâtre, c’est l’atelier décor à qui on a commandé un château de princesse et un château de sorcière.
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