Expérimenter, tâtonner, produire, analyser, choisir…
Chaque semaine, les enfants réalisent des productions personnelles à partir de techniques différentes avec des matériaux nouveaux.
Une séquence de croquis dans le village leur permet de découvrir que les maisons ne correspondent pas au cliché qu’ils ont dans leur tête. Ils sont surpris par la qualité de leurs réalisations. Ils sont capables de …
Le fusain, les sanguines transforment alors le groupe d’enfants en tribu aux maquillages insolites ; c’est la trace du travail !
Tous ces croquis faits sur le terrain sont utilisés pour représenter une ville. On utilise la continuité d’une ligne pour créer un enchaînement d’un croquis à l’autre. Chacun pose son dessin à la suite d’un autre et, petit à petit, une œuvre collective prend forme : le village d’Amélie. Ces croquis seront photocopiés plusieurs fois pour être manipulés, utilisés comme base de travail avec différentes techniques.
On représente les paysages photographiés en s’appropriant la notion de surfaces, de lignes, de masses colorées grâce à une technique de découpage collage pour réaliser de nouvelles représentations du lieu fixé.
On explore différentes techniques mais aussi différents sujets : les paysages, des sujets en gros plan, les portraits de camarades. On crée des séries de toutes sortes. La richesse vient de la multitude de représentations sur un même thème ou avec une même technique.
La voie ferrée : rien de plus prosaïque et banal à priori. Elle devient un feu d’artifice de lignes qui se croisent et s’entrecroisent en chemins improbables mais où la créativité des enfants rend tout possible. Même la poésie semble pouvoir circuler sur ces voies de l’imaginaire. Les réalisations individuelles mises bout à bout remporteront un réel succès.
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