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CIDE : Lettre ouverte au Ministre

Monsieur le Ministre,
Dans le cadre de la 16e édition du Parlement des enfants, vous avez décidé, avec le président de l’Assemblée nationale, de proposer aux classes de réfléchir « sur la manière de mieux faire appliquer et connaître la Convention internationale des droits de l’enfant, en France et à l’étranger ».
L’ICEM-Pédagogie Freinet pense qu’il s’agit là d’une excellente initiative car, 20 ans après l’adoption de la Convention, il est inquiétant que les enfants ne connaissent pas leurs droits alors que l’article 42 stipule que « Les États parties s’engagent à faire largement connaître les principes et les dispositions de la présente Convention, par des moyens actifs et appropriés, aux adultes comme aux enfants ».

 

Monsieur le Ministre,
Dans le cadre de la 16e édition du Parlement des enfants, vous avez décidé, avec le président de l’Assemblée nationale, de proposer aux classes de réfléchir « sur la manière de mieux faire appliquer et connaître la Convention internationale des droits de l’enfant, en France et à l’étranger ».
L’ICEM-Pédagogie Freinet pense qu’il s’agit là d’une excellente initiative car, 20 ans après l’adoption de la Convention, il est inquiétant que les enfants ne connaissent pas leurs droits alors que l’article 42 stipule que « Les États parties s’engagent à faire largement connaître les principes et les dispositions de la présente Convention, par des moyens actifs et appropriés, aux adultes comme aux enfants ».

 

 

 
Or, en ratifiant la Convention, la France s’est engagée, « à prendre toutes les mesures législatives, administratives et autres qui sont nécessaires pour mettre en oeuvre les droits reconnus » dans la Convention, engagement que le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies lui a rappelé à plusieurs reprises.
 
Lors du 49e Congrès international de l’École Moderne à Strasbourg, en août 2009, les membres de l’Institut Coopératif de l’École Moderne, dans une motion adoptée à leur Assemblée générale, ont demandé aux pouvoirs publics que la Convention internationale des droits de l’enfant soit inscrite dans les programmes des écoles primaires et que son affichage soit rendu obligatoire dans tous les établissements scolaires.
 
Ils ont aussi demandé que soient établis des programmes de formation des professionnels afin qu’ils soient en mesure d’informer les enfants, de les aider dans leur rôle de promoteurs et de défenseurs de leurs droits, et de les accompagner dès leur plus jeune âge dans l’exercice de leurs libertés et de leur droit de participation démocratique, en tenant compte de l’évolution de leurs capacités.
 
Nous sollicitons votre haute autorité pour que ces demandes, conformes aux engagements de l’État, soient prises en considération dans l’intérêt supérieur des enfants.
 
A l’occasion de ce 20e anniversaire, nous souhaitons que vous invitiez les élèves de toutes les classes à réfléchir sur la manière de mieux connaître et appliquer la Convention internationale. Leurs avis, leurs propositions, pourraient être envoyés au ministère qui, en les publiant avec les suivis que les pouvoirs publics s’engageraient à y donner, témoignerait de la volonté de la France d’associer les enfants au respect de leurs droits.
 
Nous vous assurons, Monsieur le Ministre, de notre haute considération.
 
Le CA de l'ICEM,
ctobre 2009