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En Gironde, en 2001-2002, toutes les énergies du GGEM (Groupe Girondin de l'Ecole Moderne) étaient orientées vers la préparation du Congrès à Talence. Heureusement pour nos classes, l'électro-encéphalogramme pédagogique n'était pas tout à fait plat ! En mars 2002, lors d'une rencontre, nous avons été particulièrement intéressés par la présentation du travail de quelques enfants d'un CE1-CE2 qui avaient réalisé une maquette en papier et carton d'un château dans un village.
Nous avons constaté que, par hasard, cette année là, de nombreux travaux de nos classes utilisaient les mêmes démarches ou techniques. Nous avons décidé d'y être plus attentifs, d’en favoriser le travail jusqu'à la rencontre suivante et de collecter les réalisations de nos classes.
Les exemples et les comptes-rendus de démarches étant rassemblés, nous en avons fait la base de notre expo pour le congrès.
Nous avons été gênés par le cadre proposé pour l'expo (et pourtant nous faisions partie de ses initiateurs !). Incapables d'orienter notre regard sur les productions selon un seul angle, d'envisager que la démarche tenait plus de la création, du tâtonnement, de la coopération ou de la communication, nous nous sommes aperçus que les investissements concernaient plus généralement la globalité des apprentissages.
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