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La naissance du projet
Les trois maîtresses ont élaboré ce projet « Traces, empreintes,... » en programmant une classe culturelle à Lascaux ainsi que des sorties pour la découverte de paysages, mais avec des objectifs de type « arts et nature » et des « activités « traces et empreintes », en coopération avec deux artistes plasticiens. Elles ont donc envisagé des ateliers de pratiques artistiques dans et hors la classe.
Sur les traces des hommes préhistoriques
« Durant deux jours de classe culturelle, les enfants ont pu visité le fac-similé de Lascaux II et la grotte ornée de Font de Gaume. Sur le site archéologique de Beynac, ils ont découvert la taille du silex et ont pu s’initier à la peinture pariétale à l’ocre sur galets et sur torchis, à l’utilisation d’instruments de musique, au travail d’empreinte et de gravure sur l’argile.
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« On a peint des animaux, on a peint les parois de la grotte avec les doigts, sur du torchis, on a peint sur des galets. Nous avons fait l’empreinte de nos mains, écrit des messages sur la terre. »
(Extraits du journal « Fleurs de soleil » de Mercoeur)
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Ils ont complété cette approche des reconstitutions de la vie préhistorique avec la visite du parc de Thot. Ainsi ont-ils partagé les émotions de leur ancêtre Cro-Magnon, tout en appréhendant l’origine de notre histoire, de notre connaissance et de notre existence. Cette merveilleuse aventure, rendue possible par la participation des parents, un financement « ZEP/Contrat ville » et un soutien de la mairie de Clermond-Ferrand, les conduira à de nombreux travaux de réinvestissement, tout au long de l’année. » (Extrait du quotidien La Montagne du 6/12/96.)
Ajoutons que cette imprégnation a donné lieu, par la suite et jusqu’en fin d’année, à une diversité d’activités qui visait l’ouverture sur l’entourage proche . Des échanges avec les familles à l’école et à la maison, avec les petite et moyenne section, avec le CP voisin formé des « anciens » ont eu lieu par communication orale d’abord (présentation d’objets rapportés), par production d’écrits (textes, journal, lettre à des correspondants,) par production picturale (nombreux dessins, affiches,...) et enfin par une exposition à l’école.
La mise en place d’ateliers décloisonnés a permis divers prolongements : ateliers de peinture, de modelage, de gravure et d’empreintes avec la terre (argiles rapportées d’une vallée voisine qui sera visitée par la suite),construction d’un simili de grotte dans la classe,...
Enfin, ce projet a aussi fourni des situations mathématiques riches et authentiques.
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carnaval préhistorique
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