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Bricolages pour apprendre

Février 2004

 

 

 

Création, Communication, Coopération
et
Tâtonnement Expérimental. 

 

 

Maquette de L’école future et imaginaire
Classe de cycle 3, Ecole Nuyens, Bordeaux. Enseignante: Françoise Luc.

Le projet de classe naît du projet d’urbanisation de la ville (restructuration du quartier).

Depuis deux ans, les élèves fabriquent des maquettes plutôt réalistes, par petits groupes, en atelier bricolage libre.
A la rentrée 2001/2002, le projet d’un groupe (la construction de la future école, “école rêvée et idéale”) est adopté et investi par la classe.

Au départ le plaisir et l’invention : Les enfants réalisent la maquette d’une école de rêve où la piscine et les salles de jeu sont plus grandes que les deux bâtiments des classes.

Par la confrontation des rêves de chacun se construit le jeu argumentatif.

 

 

Kamishibaï * “ Le Tyranosaurus Rex ”
Classe de cycle 3, Ecole Nuyens, Bordeaux. Enseignante: Françoise Luc.

Un projet de film était né dans la classe en 2001. Des scénarii avaient vite vu le jour mais la subvention n’est pas arrivée.

Les enfants produisent des scénarii parlés/racontés, des expositions de photos sous-titrées sur le thème du “ portrait de quartier ”. Des histoires au format kamishibaï sont créées dont le “Tyranosaurus Rex”.

La maîtresse propose alors la construction d’un kamishibaï.
D’un projet de classe avorté naissent des projets de groupe.

En fabriquant le kamishibaï à l’aide de la notice de bricolage, les enfants se trompent. Ils mettent un fond à l’arrière, ce qui rend impossible la lecture de chaque page. Cette erreur les pousse à imaginer une solution inédite : le récit enregistré sur cassette.

* Kamishibaï: petit théâtre de poche venu des écoles japonaises. Il se présente sous la forme d'une structure rectangulaire en bois fichée de deux portes battantes permettant de présenter, en les glissant à l'extérieur, les différents dessins d'une séquence.
Les enfants utilisent le kamishibaï deux à deux sur une table ou par petits groupes de faible importance.

Kamishibaï “ Alain le lutin ”
CP-CE1, Ecole de Formanoir, Pessac ; enseignante: Marguerite Gomez.

Pour Noël, dans l’école, chaque classe offre aux autres une présentation : musique, histoire, théâtre.
La classe de CP a inventé une histoire à présenter ensemble : “ Alain le lutin ”.

L’écriture de l’histoire est orale et collective puis transcrite par l’adulte.

L’enseignant propose le kamishibaï comme support de présentation. Les illustrations finales sont souvent issues de l’assemblage d’éléments de différents auteurs.

En découpant l’histoire en épisodes, la classe a de grandes discussions sur la pertinence des choix : paragraphe trop long, trop court, il se passe plusieurs choses dans le même passage... Les enfants analysent la structure de l’histoire, son plan, son rythme, avec une pertinence et un acharnement que l’enseignant n’avait pas prévu chez des apprentis lecteurs.
Lors des discussions pour le choix des illustrations la classe en arrive à ces conclusions :
- une illustration ne peut pas et ne doit pas tout dire de l’histoire.
- une illustration peut montrer des choses qui ne sont pas écrites.

“ Alain le lutin ” est présenté à toute l’école, pour la fête de Noël, grâce au kamishibaï en 10 tableaux format A3.


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