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Non-Violence Actualité n° 320 - janvier-février 2012

 

 

Dépistage précoce

La petite enfance mise en examen

 

 

 

 

Lorsqu’en 2005 l’INSERM a publié son expertise présentant les « troubles des conduites » chez l’enfant comme des pathologies annonciatrices de trouble du comportement voire de délinquance, plusieurs rapports politiques ont préconisé le dépistage précoce des individus pour orienter les plus « à risque » vers des filières spécialisées ou des traitements médicamenteux. On assiste aujourd’hui à un retour des thèses déterministes qui prétendent que le devenir d’un enfant serait joué très tôt, voire inscrit dans ses gènes ou son cerveau. Sous couvert de prévention, les projets de dépistage et d’évaluation se multiplient à la crèche comme à l’école maternelle.

 

De nombreux scientifiques ont pourtant montré que le développement harmonieux d’un enfant dépend avant tout de ce qu’on lui offre à vivre. Le choix des méthodes d’éducation et de soin est crucial, d’où la nécessité d’une prévention et d’une protection précoces, non pour étiqueter et stigmatiser, mais pour accompagner l’enfant et sa famille au plus près de leurs besoins. On le sait, la violence peut surgir à tout moment  chez l’individu. Face à cette hypothèse, certains sont tentés de se tourner vers les sciences pour y trouver des méthodes d’éradication de toutes formes de comportements inadaptés ou asociaux… Ils rêvent d’une neurogénétique qui les exonérerait de toute responsabilité d’éducation et de présence bienveillante. Mais la réalité est plus complexe. Les enfants, dès leur plus jeune âge, ont besoin d’être rassurés, d’être aimés, de pouvoir jouer, d’être accompagnés… Comme leurs parents, ils ont besoin d’être aidés pour traverser les difficultés de la vie, si nécessaire par des professionnels, des institutions et des outils adaptés. C’est la seule façon humaine de prévenir la violence et de la contenir.

 

Contributions de Sylviane Giampino, Edith Tartar Goddet, Marie Garrigue Abgrall, Christine Schuhl, Jacques Fortin, Serge Tisseron, Julie Gaill, Marie-Luce Tessonnier, Claire Arroyo et Frédérique Bernard, Sophie Benkemoun, et la Chronique de Jean-Luc Mermet.

 

N°320 – Janvier-février 2012, 28 pages couleur. 6 euros. Abonnement annuel : 38 euros

 

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