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L’éducation nationale en danger

Dans :  

Josiane Boutet (coord.)
Julien Bach, Elisabeth Bautier, Stéphane Bonnery, Prisca Kergoat, Caroline Mécary, André Ouzoulias
coll. Les notes de la Fondation Copernic, Syllepse, Paris, décembre 2011, 144 p. 7 €

I- Une lecture d'Agnès Joyeux

1)    Après l'observation des textes de lois , l'auteur conclut sur la nécessité de lutter contre les inégalités sociales, économiques et environnementales afin de consolider la laïcité qui n'est pas une contrainte mais une liberté qu'il faut défendre pour le bien de tous.
2)    L'école doit éviter deux écueils inégalitaires: être une école à deux vitesses : le socle commun pour tous et plus pour l'élite seulement, s'appuyer sur des implicites culturels qui de fait, écartent certains élèves des apprentissages.
3)    Une très grande maîtrise de la langue française est indispensable à la réussite scolaire et à l'obtention de diplômes, même pour des métiers dits « manuels ».
4)    Les jeunes accèdent de façon inégalitaire à la formation : les filles et les jeunes issus de l'immigration sont discriminés et l'apprentissage n'améliore pas la situation, au contraire.
5)    La formation des enseignants doit absolument être repensée sur la base de l'alternance et sur une durée longue : c'est un investissement et non une dépense !

En cinq chapitres concis,ce petit livre fait le tour des grandes questions de l'Ecole Publique à la veille des élections pour conclure en demandant un projet ambitieux pour l'école comme l'était le plan Langevin Wallon.

II- La quatrième de couverture

L’Éducation nationale, c’est plus de 14 millions d’élèves et d’étudiants et plus d’1 million d’enseignants. Le service public de l’éducation est le plus important en France. Son avenir est menacé par l’application sans retenue d’un libéralisme aveugle. Un des services publics les plus importants, certes, tant par le nombre d’élèves et d’étudiants, de personnels enseignants ou non, que par ses missions : former et éduquer la jeunesse, considérée par tous comme l’avenir d’une nation.

Pourtant, avec le service public de la santé, c’est probablement aujourd’hui le service public le plus décrié et le malmené, depuis qu’il s’agit de « dégraisser le mammouth ». Tout est bon : suppressions massives de postes, abandon de la carte scolaire, suppression progressive des dispositifs d’aides (Rased, éducation spécialisée, Clin, etc.), soutien délibéré à l’enseignement privé, démantèlement et mise en concurrence des Universités (loi LRU), menaces sur l’existence même de la maternelle, etc.

La conséquence la plus lourde socialement de cette politique ultralibérale (toutes les statistiques le montrent), c’est que les inégalités sociales au sein de l’école sont de plus en plus élevées, l’échec scolaire de plus en plus socialement marqué ; les inégalités de formation, d’accès aux « bonnes » écoles, aux filières sélectives, aux emplois n’ont probablement jamais été aussi importantes, creusées par les politiques libérales qui trouvent, ici, un point d’application dramatique.

Cette Note de la Fondation Copernic ne se contente pas d’un bilan critique du démantèlement du service public de l’éducation, elle produit surtout un ensemble de propositions alternatives, pour qu’école rime enfin avec égalité des chances et promotion sociale.

Sommaire
• Introduction
• Refonder la laïcité à l’école
• Quel modèle d’élève, quel modèle
d’école ?
• Pour une égalité scolaire : la question
de la langue et des savoirs
• Professionnalisation et inégalités
d’accès à la formation
• Formation des maîtres :
quelle alternative au désastre actuel ?
• Conclusion

 

Pour remettre à l’endroit
tout ce que le libéralisme
fait fonctionner à l’envers

Les autres notes de la Fondation Copernic

 

On peut se procurer ce livre
• dans toute librairie en ville ou en ligne
• sur le site de l’éditeur :
www.syllepse.net

Commandes en nombre
Contacter la Fondation Copernic :
fondation.copernic[arobase]fondation-copernic.org
• 10 exemplaires ........ 50 €
• 100 exemplaires .... 400 €