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Paysages en vie, envie de paysages

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Août 1997

 


CréAtions 77 - L'enfant et son paysage - publié en juillet-août 1997

Classe maternelle, Ecole publique, Saint-Yves-Bubry (Morbihan)- Enseignante : Jacqueline Benais


 

Ce travail a été réalisé dans le cadre de la semaine des arts, manifestation organisée par l’inspection académique (depuis une dizaine d’années dans une ville différente à chaque fois) proposant aux scolaires et a tout public expositions, théâtre, danse, poésie, rencontre chorale. Sur ce thème, tous les enfants de l’école ont présenté un «spectacle musical» et la classe maternelle et les CP ont réalisé une exposition.

 Ainsi, j’ai d’abord demandé aux enfants de dire ce qu’évoque pour eux le mot "paysage" : Visages, forêt, plantes, fleurs, campagne, vivant, galoper, prairie, maison, ruisseau, voyages, vacances, pique-nique, dormir, pays, se promener, village, ville, ciel, eau, mer, océan, îles, "pays-sages" .

Puis, chacun a fait un projet avec la technique de son choix : peintures, craies grasses, craies sèches, sanguines, crayons de couleurs, aquarelles, collages, feutres, encres.

Nous avons en même temps consulté beaucoup de documents :
- livres sur différents pays et aspects du paysage,
- revues Créations (peintures corporelles, visages-collages),
- reproductions de peintures,
- photographies sur le travail de Nils Udo,
- vidéo sur Richard Long.

Les enfants ont été très intéressés par le travail de celui-ci. Nous ne pouvions pas aller dans le désert mais nous avions le bac à sable qui a été investi aussitôt par cinq ou six d’entre eux.

Leur "paysage de sable" terminé, ils venaient me chercher pour que je photographie leur travail. De même, à l’atelier terre.

Et comme Richard Long, nous n’avons gardé comme « traces » que des photos.

 

  

Très vite, parallèlement à cette entreprise, s’est imposée l’idée de travailler à partir de leur propre visage.
J’ai fait des portraits des enfants en noir et blanc, puis ceux-ci les ont retravaillés à l’encre ou aux feutres, directement sur les originaux ou sur des photocopies.

Mais les résultats étaient décevants : ou bien on voyait trop le visage, ou on le voyait plus du tout, car les photos étaient trop foncées, le format trop petit et la technique pas assez maîtrisée.

J’ai alors proposé d’essayer avec des photos en  "sur-impression" comme sur une photo "ratée" d’un de nos albums de vie de la classe.

           

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