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Pour ce travail à la maison, ont-ils une certaine autonomie ? Font-ils des propositions ? Ont-ils des choix ? Ont-ils la possibilité de le faire en classe ?

Catherine : Pour ce travail à la maison, ont-ils une certaine autonomie ? Font-ils des propositions ? Ont-ils des choix ? Ont-ils la possibilité de le faire en classe ?
 
Nadine : Le travail peut être fait en classe durant les temps de travail personnel (avec ou sans aide).
Les enfants peuvent aussi choisir d'autres travaux : certains écrivent des histoires, d'autres cherchent des documents, d'autres utilisent l'espace numérique de travail de la classe pour consulter des documents, modifier des documents ; parfois ces travaux se font à plusieurs.
 
Mélanie : Les enfants ont des temps de travail individuel ; mais je n'ai pas précisé qu'ils pouvaient faire leurs devoirs à ce moment-là, et aucun d'entre eux n'y a pensé – ou en tous cas m'a posé la question. En fait, les devoirs servent surtout à faire le lien avec les parents, extrêmement demandeurs ; et à faciliter le travail en classe – nous travaillons en partie dans une autre langue, et il est nécessaire que les enfants sachent par exemple le nom des nombres sur le bout des doigts, sinon je suis bloquée (et eux aussi ?).
 
François : Nous avons essayé de cadrer ce « travail à la maison » avec quelques conditions incontournables de mon point de vue.
Un contrat à la semaine pour gérer le temps, il est donc donné le lundi pour le lundi suivant… avec l’idée qu’il n’y a rien pour le weekend. Les parents apprécient, mais plus à mon point de vue parce que ça les prépare au collège que du fait qu’ils peuvent privilégier une autre activité avec eux.
Un temps maximum par jour pour éviter les énervements inévitables de ces moments.
Privilégier toute activité autre à ces fameux devoirs… là je doute que beaucoup de parents nous suivent sur cette voie. D’ailleurs, je n’hésite plus maintenant à annoncer en réunion de parents du début d’année que je ne crois pas à ce travail à la maison… et que ce que je donne, c’est pour eux ! C’est une petite provocation – qui en fait d’ailleurs réagir certains  – mais pas tant que cela !
Il va sans dire que cela n’avalise surtout pas les devoirs à la maison, car je reste persuadé qu’ils n’apportent que du négatif dans la relation de l’enfant au « vrai travail », au réel apprentissage. Le réel apprentissage, il sera dans tout ce que pourront mener les parents avec leur enfant : préparer le repas du soir et… ; sortir avec eux ; mener un jeu ensemble ; etc.
 
Bruno : Les élèves sont incités à prendre des initiatives (exposés, écritures,) puisqu'ils ont des temps pour exposer à la classe leurs travaux ou leurs recherches.  À part les exigences au niveau de certaines mémorisations (la dictée de mots du vendredi, l'autodictée du mardi, la conjugaison, il n'y a pas de pression au jour le jour, mais une exigence simplement... je ne contrôle pas le travail à la maison... seuls les résultats après un certain délai, comme savoir sa poésie comptent. En général, ils font d'eux-mêmes certains entrainements quand ils ont compris le système.
Ils peuvent choisir en classe de travailler telle notion durant les plages de temps de travail individuel.