Dans ma classe, je lie la poésie au dessin libre.
Pour accueillir celui-ci dans toute la dimension d’imaginaire où il est né,
Pour l’enrichir en proposant des correspondances avec une autre expression de l’imaginaire, celle du langage poétique,
Pour que puisse en bénéficier le développement du langage lui-même.
Concrètement, quand un enfant vient me montrer un dessin (et surtout quand il est difficile pour lui d’en parler) je lui propose un ou plusieurs poèmes qui reprennent un thème ou un élément de son dessin (dire et redire).
On colle ces correspondances dans un grand cahier, on complète et on y revient souvent.
L’écoute s’installe (on va de la surprise à la demande). De l’individuel, il est possible de passer au petit puis au grand groupe, sans renoncer pour autant à l’individuel qui, à mon avis, est essentiel.
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