Un village, c’est comme une habitude, c’est à priori banal.
Mon village est dans ma tête
Il est là dans mes yeux
Vous ne le voyez pas.
Collectif CE2
C’est une histoire commune, une population, une multitude de maisons, un réseau de rues, routes, chemins…
Et puis aussi beaucoup plus avec si l’on sait découvrir tout ce qui est invisible, ce que chacun en pense, comment il s’en imprime à travers une perception sensible.
Mon village est un endroit
Où il y a beaucoup de pommes
Et de pommiers
C’est un village
Pommé !
Sarah CM1
Ici, les enfants du pays – comme on dit - offrent leur perception de Rivas, leur lieu de vie, par la poésie.
Comment en sont-ils arrivés là ?
Passer du matériel au sensible, communiquer par le mot, les mots et leur image autant que leur sens, leur imaginaire, leur juxtaposition, leurs souvenirs de mot, tel fut le projet de toute l’école pour participer à sa façon au jour prévu pour donner un nom aux rues qui n’avaient jamais eu de nom.
Nous essayons de comprendre ce qui fait qu’un écrit est poétique sans les rimes, sans les vers dont on a l’habitude. Difficile de verbaliser la notion de sensible mais nous y arrivons.
De nombreuses remarques sur les procédés utilisés par les poètes nous conduisent sur leurs routes en jouant avec les structures, les métaphores, en déclinant les thèmes… On comprend la notion de liberté dans les idées, dans les mots qu’on peut même inventer, un mot qui en appelle un autre, les structures qui n’obéissent plus à la grammaire.
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Quelques mots
Arbre, vent
Champs, épouvantail
Matin, soleil
Ferme, lait
Eglise, mariage
Ecole, poème
Loire, pèche
Cimetière, paradis…
Delphine. CE2
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