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La fête du livre à Aizenay : raconte- tapis, Histoires cousues main et Kamishibaï

Dans :  Principes pédagogiques › 

 

Raconte- tapis,
Histoires cousues main
et Kamishibaï

Chaque jour, à plusieurs moments de la journée, des classes prennent en charge ces temps de représentations d’histoires plus ou moins en lien avec l’univers de Claude Ponti.
Des enfants s’adressent à d’autres enfants venus accompagnés de leurs animateurs de centres de loisirs ou bien de leur enseignant.
Ces moments de mutualisation sont très courts et se déroulent dans des espaces choisis : tentes extérieures, coin de scène, pour favoriser l’attention et l’intimité nécessaires à la transmission de l’histoire.

Les enfants, assis devant le décor cousu et posé sur le sol (représentant tour à tour le ruisseau, le lit, la forêt, etc.), manipulent des personnages en volume tout en narrant l’histoire ou en oralisant les dialogues.

Le petit bonhomme pané,
Olivier Douzou et Frédérique Bertrand,
Editions du Rouergue, 2011.
Rempli d’allusions à Claude Ponti : « les petits coussins qui volaillent », les « Pontines » (comptines) , etc.

 

Les rôles sont répartis, le passage d’une voix à l’autre et leur variété donnent du rythme à l’histoire et le public ne perd pas une miette…

Sur le nez!
Antonin Louchard, un livre à taper, Collection Tête de lard,
Edition Thierry Magnier, 2012.
"C’est dur de se réveiller dans le noir avec une grosse envie de faire pipi. C’est dangereux de quitter son lit pour aller tout seul aux toilettes… à moins d’aimer jouer à se faire peur."
Entre marionnettes et théâtre,
ce mode de récit, par le recours
à la miniaturisation des personnages
et des lieux par l'objet,
aide les acteurs à structurer
actions et discours,
à mémoriser chaque détail
de la narration.

L'objet agit un peu
comme le masque ou la marotte:
il
dédramatise le contact
avec le public, joue le rôle de rempart émotionnel
en permettant aux acteurs
de supporter
le poids du regard de l'autre
,
de surmonter le trac éventuel,
tout en restant au service du jeu et de l'expression narrative.

Les montres molles
Monsieur Monsieur découvre des montres molles suspendues aux branches d’un arbre. Le temps se fige et devient propice à la quête identitaire et le voyage intérieur: « Qui suis-je ? Un rectangle ? Une pyramide ? Un éléphant ? Pour conclure enfin : « Je suis moi !».

Monsieur Monsieur et Melle Moiselle.

Bizarre Bizarre
Ou les premiers émois amoureux de Monsieur Monsieur qui s’aperçoit que chaque rencontre avec Melle Moiselle, sous les branches de l’arbre Charmilla, se solde par la perte d’un de leurs bras, d’une de leurs jambes. A chaque fois, il retourne sur les lieux en constatant finalement que dans cette relation, il « perd beaucoup de lui-même ! ». L’histoire se finit bien : les deux amoureux, assis l’un contre l’autre sur une branche, se déclarent leur flamme...
L'histoire prend chair devant
le spectateur. Parti du livre,
ce mode de récit, loin de brider l'imagination du public, l'invite au contraire à découvrir lui-même le livre et à se forger ses propres images.
 

Les chaussures neuves
Monsieur Monsieur court après ses chaussures neuves, des chaussures très indépendantes qui ne marchent pas au pas malgré tous les soins qu’il leur porte !

Pour en savoir plus sur cette technique du récit:

Autre article sur les histoires cousues mains (publié en février 2010)

autres ateliers :

Raconte- tapis, Histoires cousues main et Kamishibaï
Bricolage avec JMag
Lectures par les bénévoles de Lire et Faire Lire, contes et atelier gourmandise

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