Raccourci vers le contenu principal de la page
Dans :  Pour les élèves › Arts › Techniques pédagogiques › 
Décembre 1996

 

 

 

CréAtions 74 - publié en novembre-décembre 1996 - Calligraphie-Ecriture

 

La calligraphie 

Le mot calligraphie signifie « la belle écriture » (du grec kallos, « beauté » et graphein, « écrire »).

Avant l’invention du stylo à bille (commercialisé dans les années 50), avant l’invention du stylo à plume (commercialisé vers 1900), on se servait de plumes métalliques et de porte-plume. Celles-ci étaient d’un emploi difficile, mais elles remplaçaient les plumes d’oie savamment taillées et d’un emploi encore plus délicat. Avoir une belle écriture supposait un long apprentissage. Il fallait écrire proprement. Il fallait aussi savoir faire des pleins et des déliés, ce qui supposait une grande maîtrise des doigts, du poignet, du bras, du corps et de l’esprit !

C’est pourquoi la calligraphie était un art. Avec le développement massif des stylos, de la machine à écrire (fin du XIXe siècle), des stylos à bille et de l’informatique (traitement de texte), on pourrait croire que la calligraphie a disparu. C’est une erreur. Actuellement, en France mais surtout à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Etats-Unis, etc.) se développe un nouvel intérêt pour la calligraphie que l’on utilise beaucoup dans la publicité. Par ailleurs, les tags (ces graffiti bombés sur les murs) témoignent eux aussi, à leur manière, d’un renouveau de la calligraphie. Ce renouveau est sauvage et très discutable mais, quand on donne aux tagueurs des emplacements réservés, les plus doués d’entre eux réalisent, à leur façon et avec leurs outils, de vraies calligraphies.

Nous connaissons mieux la Chine et le Japon où la calligraphie est un art très important. Cependant, on se sert, là-bas, de pinceaux et non de plumes. Plus près de nous, la calligraphie arabe est, elle aussi, très importante. Elle utilise le calame (un roseau taillé),. Enfin, n’oublions pas que la calligraphie a été très utilisée au Moyen Age – avant l’imprimerie Gutenberg, vers 1450 – dans des manuscrits magnifiquement ornés d’enluminures.
C’est évidemment la foi religieuse qui inspirait les calligraphes arabes, chrétiens, et juifs.

Illustrations d'Hassan Massoudy

 

 

 

sommaire Créations 74