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Le projet collectif
Ces projets sont de natures différentes et de plus grande envergure. Quand je le peux, je les monte avec des partenaires extérieurs, mais ils sont souvent limités à des travaux réalisables au collège. C’est moi qui les prépare après sondage auprès des enfants.
En général, ils s’étendent sur plusieurs niveaux de classes, parfois sur toutes les classes. J’informe, les élèves réfléchissent, s’inscrivent s’ils sont intéressés et doivent respecter leurs engagements.
Ils débouchent généralement sur des expos ou des spectacles.
Pour ces projets, je prépare des fiches de travail autonome qui servent à trouver des idées, à s’organiser matériellement et à ordonner ses actions.
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Exemples de projets pour l’année scolaire 1996-1997
Ils regroupent de 80 à 120 participants :
- six projets Décor de cantine,
- un concours de pères Noël drôles,
- un projet Carnaval (avec carnaval dans la ville, puis expo, spectacle) en liaison avec des associations de la ville,
- un concours de Logo du collège (environ 25 participants),
- un projet Décor de magasins d’un centre commercial voisin (travail sur la citoyenneté).
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Réflexions sur ma pratique
D’une façon générale, ce système pédagogique facilite le développement de l’autonomie, de la créativité, de la socialisation.
Je tiens à souligner que c’est moi qui m’adapte aux besoins des jeunes et non pas eux à mes exigences de plasticienne.
Mon organisation n’est pas induite par le milieu socioculturel dans lequel je travaille (ZEP – Zone franche). Cette structure pédagogique serait sans la même ailleurs. La particularité du travail dans un contexte difficile, c’est qu’on ne peut pas « ronronner ». On est obligé à une remise en cause permanente, à des réaménagements permanents. Rien n’est pareil d’une année à l’autre.
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