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Brico-média 2009-2010 : détourner des jeux - conférences

Dans :  Principes pédagogiques › 

 

 

 

"Image par image"
Nouvel Educateur 208 : un Numériclub
au Collège

 

Brico-média 2009-2010

 

- détourner des jeux

Association M2F Créations d'Aix en Provence

Artistes intervenants : Romain Sénatore, Quentin Destieu, Sylvain Huguet

 

- Conférences

(Benoit Labourdette - Jérome Matéo)

Un Numériclub au Collège

2008-2009 Identité virtuelle

2009- 2010 Brico-média, détourner des jeux

2010-2011 Brico-média, désacraliser l'ordinateur

2011-2012 Brico-media, promenade dans la ville imaginaire

2012-2013 Brico-média, mapping vidéo

2013-2014 la galerie opensim

2014-2015 l'"Ecole ouverte"

 

Les élèves détournent des images et fabriquent des sons pour réaliser des projets personnels autour du jeu interactif piloté à partir de dalles tactiles. Le résultat est présenté au mois de juin suivant lors d’une exposition dans l’amphithéâtre du collège.

Les élèves utilisent le logiciel Scratch, un logiciel employé aux USA pour former les élèves de l’école primaire aux algorithmes.

Ce logiciel permet de programmer des animations d'éléments, la combinaison de séquences, de sons, d’images fixes et de textes avec interactions.

 

A propos
du logiciel Scratch

Comment commencer ?

Le problème du moment où l’on apporte l’information culturelle est important dans tout investissement créatif. L’idée est de ne pas “ polluer ” la liberté créatrice de l’enfant, la revue CréAtions a déjà maintes fois abordé cette question (par exemple : https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/27018).
Dans la pratique numérique, celui-ci vient forcément en aval pour faire en sorte que les enfants perçoivent l’étendue des possibles ou qu’ils limitent leurs projections dans un travail. Car les jeux vidéos qu’ils pratiquent, par leur immatérialité et leur technicité, font perdre les repères : tout semble possible ; Dieu semble enfin accessible pourrait-on dire, si l’on se réfère aux rêves de mimésis. La pratique consiste donc entre autre à faire en sorte de redonner des repères, de réincarner l’image dans un faire.

 

Le travail commence donc par une sortie
en novembre au Festival “ Gamers ”,
à Aix-en-Provence, afin de voir des productions faites par des artistes numériques.
Puis les élèves, en ayant une vision plus large du champ des possibles, s'expriment
sur leurs désirs de production
et élaborent des projets.

Les élèves au festival Gamers

 

Pour en savoir plus
sur
le festival Gamerz

 

Des envies émergent, des projets se dessinent

 

Alexandre et Antoine sont intéressés par “ Psychotik room, installation interactive 2008 ”.

Cette installation donne à Alexandre l'idée de "faire un jeu vidéo de rôle en 3D sur ordinateur" et à Antoine "un monde virtuel dans lequel on peut se déplacer comme dans une pièce interactive".

Marine : "Cela me donnerait l'idée de faire différents montages pour que nos films soient en 3D ou encore faire des diaporamas ou encore des casques dans lesquels défileraient nos photos quand on le met".

Julien : "J’ai fait un livre puis j’ai envie de le faire en film en 3D". Maeva, Celia, Manon, Laury vont dans le même sens : l'idée de faire des films ou des dessins animés de manga en 3D.

 

Paul-Peter : "Je voudrais faire un jeu vidéo en 3D et me mettre dedans".

Lauren : "Cela me donnerait l'idée de pouvoir faire téléguider un objet, manipuler avec des commandes un animal ou autre chose".

Miléna veut "fabriquer un tapis de son (quand on marche dessus ça fait du son)".

Paul est intéressé par les jeux vidéos. "Les musiques aussi m'ont bien intéressé. Tous ça m’a intéressé pour faire un jeu avec de la musique cool".

Marius : "J'ai vu des jeux vidéo et virtuels. Je voudrais faire un jeu vidéo avec des manettes et de petites scènes entre les niveaux".


Ces idées sont discutées, canalisées, réorientées en fonction de leur faisabilité et des groupes dont les projets vont dans la même direction se forment puis chaque groupe précise son projet :

 

Groupe 1:
"Manga"

(Maeva, Manon, Celia, Laury)

Groupe 2 :
"Vidéo montage"
(Marie, Marine, Manuel)

Groupe 3 :
"Petites scènes
de jeux vidéo"

(Marius, Elliot, Paul, Quentin)

Groupe 4:
"Faire
une île paradisiaque"
(Milena, Lauren)

Groupe 5 :
"Adapter un jeu vidéo
avec des manettes"

(Bilel, Julien, Paul-Peter)

La journée numérique

(en juin 2010)

 

 Des conférences pour partager

 

Deux conférences sont organisées dans le collège avec, à chaque fois, une séance pour les élèves pendant le temps de pose de midi puis une autre en soirée pour les parents et pour un public plus large.
La première conférence a lieu en décembre et porte sur l’utilisation des téléphones portables par les artistes; elle est animée par Benoit Labourdette du Festival Pocket Film du Forum des Images de Paris, qui organise depuis six ans un festival dédié aux films faits avec des téléphones portables afin d'explorer ces nouvelles formes de créations cinématographiques en posant cette question : "Que fait-on de ces téléphones dans notre poche, des téléphones qui font des films, des téléphones qui deviennent des écrans de télévision. Et surtout, qu'en font les artistes ?"
La seconde conférence propose en mai une rencontre musicale faite d’échanges autour des musiques électroniques, des créativités sonores et de leur actualité : les musiques composées et assistées par informatique (électronique, techno, rap, r&b), les créations sonores, les musiques métissées. "Quelles sont leurs origines? Comment et par qui sont-elles composées ? Comment les pratiquer au sein d’un Collège ?"
Jérôme Matéo, directeur de l’association Co-opérative, musicien, journaliste et producteur artistique anime la séance.

Témoignages  sommaire n° 228 "Image par image "