Quand Georges vient travailler dans notre classe, son intervention tourne autour de quelques notions, l'abstraction, l'art abstrait, la perspective.
Pour l'abstraction, il dessine un personnage au tableau puis quatre ou cinq autres à la suite. A chaque dessin, il enlève des détails et épure le dessin du personnage. Il montre ainsi aux enfants que l'on voit toujours le personnage à la fin, mais qu'on est alors dans une dimension "d'abstraction" pour voir ce personnage.
Pour la perspective, il fait observer aux élèves un dessin qu'il exécute rapidement au tableau pour qu’ils dégagent "le proche du lointain" dans la composition. Il explique avec des mots comment restituer cette impression et le mouvement dans le dessin, puis leur dit : A vous de faire ! et les enfants se lancent. Nous les aidons si besoin et ils dessinent.
Nous affichons leurs travaux non terminés sur le mur, chaque enfant explique son travail. Il est 16h30 déjà et c'est la fin de la journée.
Cette intervention de Georges était attendue par les enfants, ils avaient envie de le rencontrer, envie aussi de travailler avec les consignes qu'il proposait. Son énergie et sa présence, les échanges individuels au cours de l'après-midi ont maintenu les enfants dans une dynamique de travail.
Après cet après-midi de rencontre et de travail, je donne du temps en classe à tous ceux qui souhaitent terminer leur dessin. Nous constituons "notre carnet" avec tous les dessins. Ce grand cahier a pour vocation de partir au Pérou au printemps chez nos correspondants et avant ce lointain voyage d'être à la disposition des parents qui souhaitent le consulter et voir ainsi le travail réalisé.
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