Fantômes et Quadrillages
La visite
|
En septembre 2011, la classe de maternelle de Silfiac découvre les expositions de Wernher Bouwens à la chapelle de Saint-Laurent en Silfiac et de Philippe Mayaux à la chapelle de La Trinité en Cléguerec. |
De retour en classe, les enfants s'expriment sur ce qu'ils ont vu :
« J'ai vu des bouts de bois. Ils étaient allongés. »
« J'ai vu des bouts de bois accrochés au plafond. »
« Les bouts de bois étaient bleus, jaunes, verts. »
Un seul enfant cite les deux chapelles et très majoritairement, les enfants dessinent les fantômes de La Trinité.
|
|
|
« J'ai vu des mains accrochées au mur, un nez de cochon, des croix, des épées. »
« Les fantômes étaient dans une boîte, ils avaient un drap sur eux. Il y avait de la musique, des fantômes qui riaient, qui dansaient, qui mentaient. Dans la musique, on entendait des claves, des bruits de téléphone. »
« J'ai vu aussi une boule avec une petite lumière qui clignotait à l'intérieur. C'était dans le squelette d'une personne. » |
Les enfants sont sensibles à l'atmosphère étrange qui se dégage de la chapelle : nez de cochon et mains coupées accrochés aux murs, squelettes... Toutes ces bizarreries alimentent directement leur imaginaire.
La bande sonore diffusée en boucle les interpelle également et participe largement à les emmener dans l'univers de l'artiste. On y entend des claquements, des sonneries de téléphone, des percussions mais également les rires et mensonges des fantômes... Les fantômes sont-ils donc autorisés à mentir ?
Le travail mené en classe
Malgré l'engouement évident pour l'exposition de Cléguerec, je fais le choix de mener un travail sur ce qui avait été vu dans les deux chapelles. Je constate néanmoins que l'univers fantomatique de Philippe Mayaux touche bien plus au cœur de l'imaginaire des enfants que les structures géométriques vues à Silfiac.
Avec l'association "L'art dans les chapelles" en 2011-2012
|