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Réunion du chantier de pédagogie sociale

Les 9 et 10 juin 2012 au château de Buno (91) 

 

 Etaient présents : Laurent, Hélène, Andréa,  Anne-Marie, Ewelina, Marcel et Francine.
 
Ordre du jour :
 
-          Quoi de neuf ?
-          Chantier de pédagogie sociale à Buno ?
-          Projet d’écriture dans le journal de Nautre Ecole
-          Stage de formation à la pédagogie sociale du mois d’août
-          Méthode naturelle et pédagogie sociale par Marcel
-          Freire par Andréa
 
-          La réunion du chantier de pédagogie sociale à Buno est remise en question compte tenu du peu de participants à ce we. Le prochain se fera donc à l’EFPP, à la rentrée.
 
-          Le Quoi de Neuf
   Comme d’habitude nous avions un Quoi de Neuf même si nous avions décidé cette fois ci (et y sommes parvenus) à ne pas y sacrifier un autre temps de travail collectif sur une notion (cette fois ci MN et PS)
 
 Au « Quoi de neuf », il a été question de nos initiatives, travaux, structures et projets mais il a aussi été question de ce qui arrive aux absents (ici l’association TRACES)
  Ces échanges nous ont permis de voir comment la question du Local reste toujours centrale en PS. Traces extirpé de « la Forge » , renvoyé à la rue a fort à voir avec ce qui se maintient pour Intermèdes. Et toujours des éléments communs : la part prééminente passive ou négative d’une Mairie, le mépris des pédagogues sociaux du fait de l’image d leur public, une certaine « aristocratie culturelle ou sociale » qui broie, empêche (et méprise) la créativité et la recherche/action  de pratiques conviviales et communautaires … Et ce , depuis Vence pourrions nous dire !
 
-          Qu’est-ce qui caractérisent la PF et la MN, et qu’est-ce qui caractérise la pédagogie sociale.
 
Marcel : Le laboratoire de recherche de l’ICEM (LRC) a été crée il y a 6 ans suite  au Congrès de Valbonne. Son objectif : essayer d’élucider le fonctionnement de la PF avec des concepts d’aujourd’hui.  La didactique ne suffit pas à élucider la PF dans sa complexité (posture du maître, favoriser les processus singuliers dans un milieu coopératif, dévolution radicale, notion d’accroissement de puissance de vie, de promesse d’accroissement… Le bizarre est accepté dans une classe coopérative, altération positive par l’autre (si je me sers de l’autre : collaboration, si je me laisse altérer par l’autre : coopération…Volet émancipation plus politique etc.).
Marcel  rapporte qu’Alain Guerrien  définit trois conditions à la motivation :
 1)  l’autodétermination, 2) du simple mais pas trop quand même, 3) Un climat correct
 Le secteur LRC fonctionne avec une douzaine de personnes et se réunit 6 fois dans l’année.
 
 Ewelina : La pédagogie sociale de Radlinska ne concerne pas que l’école. Elle s’intéresse à l’environnement de l’individu. Trois objectifs : 1) Eduquer, 2) Transmettre, 3) Transformer. Marcel : c’est quoi éduquer ?
 
Pour Laurent ce qui caractérise la pédagogie sociale c’est : 1) le travail, 2) la production dans le sens : produire des objets valables. La notion de milieu est fondamentale : « le but est de transformer l’environnement en milieu » (Stiegler)
 
 
-          La formation à la pédagogie sociale des 29 et 30 août 2012
 
Pour Intermèdes, l’objectif de la formation avec ou sans l’ICEM, c’est la prélude d’un centre de formation qui sera en rupture avec la formation en travail social classique.
Il peut y avoir deux objectifs à cette formation (Laurent Ott) :
 
1)      La découverte d’un champ avec son avantage et son inconvénient d’en faire une formation « fourre-tout »
2)      La qualification : pour répondre aux besoins des enseignants  d’enrichir leurs pratiques et leurs connaissances du milieu, et aux besoins des travailleurs sociaux en recherche de nouvelles façons de travailler.
 
Il y a différents points de départ possibles :
-          La classe
-          L’environnement social
 
Andréa : « Et si le point de départ c’était l’enfant tout court ? »
Ewelina : « En Pologne, les enfants qui vont mal dans leur vie, vont mal aussi à l’école »
Anne-Marie : « Je croyais que cette formation avait pour but de faire connaître aux enseignants ce qui se passe en dehors de l’école »
Marcel : « je propose que l’intitulé de la formation soit : « l’école dans le quartier, le quartier et l’école »
Marcel évoque la correspondance scolaire entre deux classes qui peut engendrer un regard critique sur le milieu : « ce qu’il est important, c’est de découvrir quelles sont les règles qui régissent le milieu. Le fait que l’autre me dise ce qu’il vit, va me pousser à me poser des questions sur ma propre vie. »
Laurent  pose également le problème de la reconnaissance par soi-même de ses propres compétences, indépendamment de leur reconnaissance par les autres. Il évoque également l’importance de l’environnement et de sa transformation en milieu.
En soirée on pourrait faire une table de livres et un marché des connaissances.