Par Catherine Chabrun le 01/12/09 - 18:46
| L’école publique doit être réellement émancipatrice là où elle n’est, le plus souvent, qu’outil de pacification voire d’oppression. Former des enfants acteurs de leurs apprentissages, autonomes dans leur vie scolaire et socialement responsables est non seulement plus performant en terme d’acquisitions mais influe sur leur construction d’êtres humains. Savoir se prendre en charge, être en éveil permanent, rester ouvert aux autres, partager des valeurs coopératives, sont les meilleurs moyens de lutter contre les maux qui rongent notre société : dépression, démission, passivité, égoïsme, exploitation… Ce qui a fait la force de notre expérience à l’école de l’Hautil en région parisienne est qu’elle s’est inscrite dans la durée et son implication dans la vie de quartier. Une école différente est possible mais elle doit passer par une révolution pédagogique pour une autre éducation et peut-être un autre futur.
Si Jean-Luc Van der Linden a accompli sa carrière professionnelle au sein de l’éducation nationale, il ne l’a fait qu’avec la ferme intention de mettre en place les méthodes actives d’éducation héritées des grands pédagogues révolutionnaires. N’étant plus désormais chargé de classe, il n’en reste pas moins, entre autres, un militant de l’éducation nouvelle et de la promotion d’une pédagogie autogestionnaire.
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