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Avec un petit carré de compresse

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Novembre 1998

 

 

 

Consigne 1

Transformer la compresse en utilisant tous les moyens à leur disposition dans la classe (encres, eau, peintures, feutres ciseaux ordinaires ou cranteurs, scotch, agrafeuses, perforatrices, colles, etc.). Les expérimentations sont nombreuses ; les manipulations riches et gratifiantes.

Consigne 2

Figer la compresse dans une forme qui fasse rêver…. Cette notion avait déjà été vécue en activités picturales et définie ainsi : "déclenche" un rêve sous la forme d’un travail qui sera interprétable de différentes façons, un travail qui raconte une autre histoire à un autre enfant (comme la lecture des nuages dans le ciel).

 

 

A la fin de la première séance de cet atelier, je propose les petites boîtes noires pour mettre en valeur leurs réalisations. Ils sont enchantés de l’effet produit.
L’atelier des compresses a beaucoup de succès et très vite, je n’ai plus de boîtes noires et pas le temps d’en fabriquer d’autres… Nous décidons de les remplacer par de grandes boîtes rondes à fromage, que nous peindrons en violet. D’où le titre que les enfants choisiront pour l’exposition de leurs travaux :
Avec des carrés et des ronds.

L’installation dans la boîte valorise énormément le travail de l’enfant. Pour moi, cette valorisation est une partie essentielle de la « part du maître ». Mais elle n’est pas de mon seul fait : les enfants ont décidé collectivement de la solution de remplacement. Ils ont donné une unité à leur présentation en choisissant une couleur unique (le violet) sans chercher à imiter ma proposition.

  

Si la mise en valeur dans les locaux scolaires (petite exposition sur trois panneaux dans la salle de jeux où nous convions les parents et les autres classes de l’école) peut se gérer facilement au sein du groupe classe, il n’en va pas de même d’une participation à une exposition à l’extérieur, même locale, qui demande plus de préparatifs à la maîtresse qu’aux enfants mais qui permet d’autres retombées et qui surtout donnera une plus grande ampleur, une plus grande reconnaissance du travail de l’enfant, en un mot, une plus grande valorisation.

Par la suite, la compresse est devenue un matériau habituel de nos ateliers et les enfants l’ont quelquefois intégrée à d’autres projets…

 

Et le mètre carré de tissu, me demanderez-vous ?
Ce fut une autre aventure, que nous vous raconterons une autre fois.

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