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Discussion autour de productions mathématiques

Dans :  Techniques pédagogiques › 

Classe de CE2-CM1 du Gâvre (44)

Video

C'est vraiment intéressant de mettre des vidéos ainsi. C'est un outil qui montre des pratiques, on passe à une autre forme de témoignage.
Merci Claude aussi de les réaliser.

Oui mais

Entièrement d'accord sur le principe, mais :
Il faudrait que cela puisse fonctionner en continu.
Il faudrait que le cadreur sache ce qu'il veut montrer.
Il ne suffit pas de filmer une classe pour montrer une activité.

Réponse

Je ne comprends pas bien cette critique : il est vrai que je ne suis pas un bon cadreur et que je ne m'y connais pas du tout en montage. J'ai laissé presque l'intégralité de la séquence.
Il me semble que le film permet de bien se rendre compte de l'activité, même si c'est mal filmé.

Si cela continuait... et merci de la part de Karine TRAHAY

J'ai trouvé intéressant de pouvoir mette un vécu d'une séance de création mathématiques en images. J'ai mieux perçu ce qui pouvait se construire dans une classe de CE2/CM1. C'est concret et montre une séance possible.

Je trouverai riche que plusieurs soient filmées dans cette même classe pour observer dans le temps comment les enfants naviguent et s'approprient les concepts au fur et à mesure des séances et comment évolue la part de l'enseignante...
et riche aussi de voir d'autres niveaux de classes(ou le même dans une autre classe.Personnellement,je suis très intéressée par ce qui se met en place pour le 3-6ans.

En tout cas,un grand merci pour cette mise en place de vidéo.

Ah bon, c'est ça, une séance de créations ?

Merci pour cette vidéo qui permet de discuter.

Dans les groupes de travail seuls 2 enfants sur 4 semblent se sentir concernés. C'est peut-être parce que ce qui est sur les fiches de travail ne permet pas d'explorer des pistes possibles, mais seulement de répondre à des questions. Quand on a trouvé la réponse, le travail s'arrête. Les enfants sont dans l'action de résoudre. On est donc comme en calcul vivant, sauf que ça n'a rien de la vie de la classe. Alors pourquoi ne pas prendre des problèmes du commerce, dans Cap Maths par exemple ? ou le fichier Méthodomatiques ?

Dans la phase de mise en commun, qui parle ? Avec qui ?
Quels notions mathématiques ont été construites ou précisées ?
Bref beaucoup d'interrogations.
On aimerait don savoir pourquoi ces choix et quelles conditions spécifiques ont conduit à ce fonctionnement.

Visiteur

travail par groupes

C'était intéressant de tester cette forme d'organisation plus proche de ce qu'on voit dans une classe traditionnelle donc une transition, peut-être, pour aller vers la pédagogie Freinet.
On voit des enfants calmes, et c'est rassurant de prime abord, mais on voit vite les limites de ce fonctionnement.
En petit groupe, les enfants discutent entre eux. Enfin certains. Dans un des groupes 2 sur 4 semblent concernés. La préoccupation, c'est de résoudre le problème ou de répondre aux questions. Pourquoi pas l'invention de problèmes ? Je l'ai pratiquée, et je trouve ça intéressant. Mais on voit ici que cette focalisation par la question empêche les enfants de voir ce qui pourrait être intéressant dans les créations présentées.
La, il manque sans doute la dynamique d'un groupe plus gros, et une présence de l'enseignante qui ferait observer, soulignerait ce qui est dit, motiverait à l'échange, proposerait des prolongements. Ici, pas d'aventure, pas de prolongements, d'exploration. On s'arrête quand on pense avoir la réponse. Je suis d'accord avec un des visiteurs : c'est plus proche du calcul vivant que des mathématiques, et le seul avantage que j'y vois se situe au moment où l'enfant fait la création, sinon au aurait la même activité avec les problèmes du commerce.
Le débat au tableau, je ne devrais pas l'appeler comme ça car c'est le plus souvent un échange entre l'enfant au tableau et la maîtresse. Le seul moment où deux enfants se répondent (le parc d'attraction), est, lui, intéressant.

Merci pour cet essai. Il est possible que la présence de la caméra ait paralysé les enfants, cependant je crois que le travail par demi-classe, quand il peut être mis en place, est plus dynamique et créateur de savoirs mathématiques.