Comment s'en servir
Utilisation des cahiers
Le choix des techniques opératoires présentées dans ces cahiers résulte de l'observation des modes de raisonnement développés par les enfants, dans le cadre de la mathématique vivante, où les cheminements personnels sont mis en évidence, respectés et valorisés.
La sélection opérée ne signifie pas le rejet de toute autre démarche. Elle se veut seulement éclairage minimum et varié sur le champ du calcul numérique.
Ces cahiers ne doivent donc pas être considérés comme constituant un cours de calcul, ni en tant que programme, ni en tant que progression, ni en tant que guide de l'enseignant.
Cet outil trouve sa meilleure place à côté des autres productions de l'Institut Coopératif de l'Ecole Moderne et en coexistence avec la démarche pédagogique de la mathématique vivante (expression libre, puis recherche et exploitation individuelle et collective à partir de cette expression), mais il est indéniable que son introduction est possible et bénéfique dans toute classe, si l'enseignant a le désir de permettre à ses élèves la prise de possession réelle du calcul numérique.
Organisation pédagogique
"Tout le monde peut travailler sur ces cahiers : enfants en difficultés, enfants non francophones... et ça m'a bien aidé dans ma classe très hétérogène."
G. Doucet, CE1 à CM2 (82)
Ces cahiers sont à utiliser de préférence en travail individualisé (moments libres ou programmés). Ils permettent la progression de l'enfant à son rythme personnel.
C'est pourquoi nous conseillons de choisir ces cahiers individuels en fonction du niveau réel de chaque enfant.
Il n'est donc pas nécessaire que les enfants aient tous les mêmes cahiers, ceux-ci ayant les mêmes objectifs pédagogiques les différences de niveaux opératoires n'entravent pas la collectivisation des recherches.
"Le rythme de progression est variable. A ce jour je constate que des enfants travaillent sur le 4 ème cahier du niveau 3 (cycle 3 niveau 3D) et d'autres sur le 2 ème cahier de la série précédente (cycle 3 niveau 2B). C'est un reflet assez exact de la diversité des enfants... Je veille cependant sur les progressions d'enfants peu confiants ou lents. Je relance pendant une quinzaine de jours pour créer une dynamique.... [niveaux « traduits » dans la terminologie de la nouvelle édition des cahiers]."
A. Camille, CM2 (33)
Il est préférable de démarrer à un niveau où l'enfant se sentira à l'aise (ce qui lui donnera assurance, désir de poursuivre et pouvoir sur la démarche) plutôt qu'à un niveau trop difficile qui pourrait le décourager ou l'inciter à agir sans véritablement comprendre.
Introduction des cahiers
R. Lavis, qui a une longue pratique des cahiers de techniques opératoires avec ses élèves de CE1-CE2, apporte un soin particulier à leur présentation :
laisser les enfants explorer les cahiers tout seuls pendant quelques minutes. Les remarques individuelles doivent être synthétisées pour marquer nettement la répartition du cahier en séries (...) avec l'originalité de la page de correction (...)
Bien faire distinguer le modèle qui amorce chaque série (par son observation, l'enfant devra comprendre, seul, la nature de l'exercice).
C'est encore plus vrai pour cette nouvelle édition des cahiers : les pages de corrections-test étant regroupées en fin de cahier (et non plus chacune à la suite de la série d'exercices correspondants), il convient de bien insister auprès des enfants sur cette disposition.
Bien insister sur l'importance d'aller régulièrement à l'autocorrection (après chaque page d'exercices), et de ne jamais changer de série sans avoir effectué (et montré à l'adulte) le test de la série terminée.
On fera aussi remarquer que dans les pages de corrections, parfois, une partie est sur fond bleuté. C'est que la réponse pouvait être obtenue par des chemins différents. Il est alors important de comparer les raisonnements suivis.

Un autre témoignage, celui de G. Doucet, confirme l'importance de bien faire comprendre les consignes de travail lors de la mise en route : ... en début d'année, je fais des séances collectives avec les CE1. Je leur apprends à se repérer dans les cahiers : les questions, les réponses, les tests. J'insiste sur l'observation de l'exemple de début de série et sur l'aspect autonomie, sur l'autocorrection...
Chez A. Camille (CM2), la mise en place est plus aisée. Les enfants sont plus grands et les cahiers sont déjà utilisés dans les classes précédentes de l'école.
Je m'informe auprès des enfants du niveau atteint. Nous prenons la suite mais pendant quelques semaines je vais rester attentif pour vérifier que l'enfant ne peine pas. Le travail se déroule soit dans le cadre du projet de travail personnel (usage du plan de travail) soit lors d'une courte séquence lorsqu'il constate que plusieurs enfants buttent sur le même passage d'un cahier...
L'utilisation par les élèves
Les élèves écrivent directement sur les cahiers, n'effaçant pas leurs tâtonnements. L'étude de ceux-ci, ainsi que des erreurs, apportent des éléments décisifs dans la connaissance de leurs difficultés.
L'enseignant pourra ainsi analyser les représentations numériques ou opératoires qu'a chaque enfants. Son action aura alors une plus grande efficacité.
La correction peut se faire suivant des procédures plus ou moins différentes en fonction des âges, des niveaux des enfants, de leur degré d'autonomie, des choix de l'enseignant.
"Dans ma classe, quand deux exercices sont faux, l'enfant m'appelle. Je ne souhaite pas le laisser dans l'erreur longtemps. Mon rôle consiste à l'aider à comprendre son erreur... Le test permet de savoir s'il a compris. S'il est faux, l'enfant reprend la série."
J-Luc Serres, CM1-CM2 (24)
"Je demande aux enfants de se corriger à la fin de chaque page.... La correction se fait à côté, d'une autre couleur, sans repasser sur ce qui avait été écrit initialement...
La première fois, chacun doit m'apporter son cahier dès que la première page a été corrigée. Ensuite il faut limiter à une ou deux séries le nombre d'exercices faits sans observation des corrections par l'adulte.
J'insiste sur la nécessaire observation des erreurs commises pour faire correctement la deuxième page (retour au modèle, appel à l'adulte si incompréhension plutôt qu'au voisin."
R. Lavis, CE1-CE2 (07)
Comme on le voit, l'autocorrection ne dispense pas l'adulte de tout suivi.
R. Lavis insiste encore sur la nécessité pour celui-ci de s'assurer que l'enfant a bien compris une méthodologie où l'autocorrection a autant d'importance que la réalisation des exercices proposés.
Enfin, il est important d'inviter les élèves à inventer d'autres exercices par eux-mêmes à la fin de chaque série. Cela les aidera à prendre réellement possession des lois de ces compositions numériques.
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cahier de calcul
Bonjour,
je cherche a me fournir des cahier de technique opératoire
j'ai eu ca en classe maternelle et en primaire et mon beau frère de 8ans a envie de récupérer un bon niveau.
j'ai donc repensé a cette technique que je me rappelle avoir beaucoup aimé.
pouvez vous m'indiquer un site ou un lieu ou je peut m'en fournir.
merci d'avance
Cahier de calcul, techniques opératoires NIVEAU B1
J'ai commandé et reçu chez mon libraire ce cahier, et en lisant les descriptions de tous vos cahiers je ne reconnais pas la nomenclature B1, je ne peux donc pas situer celui que j'ai acquis par rapport aux autres, et m'insérer dans la chronologie pour évoluer bien sûr.
Ce jeune est en IME, il maîtrise pas mal de choses, mais le fait de passer en IMPRO ou SIFFPRO (pour les plus âgés) il n'a plus du tout de "classe" ou de "cours", et bien sûr perd beaucoup et très vite. Comme il aimait cela, il est volontaire pour en faire seul à l'internat (comme il fait des mots fléchés) et une progression devrait bien lui convenir.
Je lui propose de les rapporter quand il sort en Week-end chez moi la Mamie, et en fonction des corrections qu'il aura faite avec un crayon de couleur différente, nous pourrions progresser.
Merci de votre réponse.