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Billet d'humeur

L’annonce par Vincent Peillon de 25 heures (23 heures d’enseignement et 2 heures d’aide aux devoirs) devant tous les élèves a provoqué force remous, nombre d’articles de presse et de communiqués syndicaux…

(Un précédent billet : La 25e heure)

Les syndicats sont reçus par le ministre qui revient sur la 25e heure et ramène le temps d’enseignement devant tous les élèves à 24 heures. Le lendemain, les associations partenaires de l'école publique (CAPE) sont reçues : les deux heures d’aide personnalisée deviendraient 1 h 30 de soutien individuel, mais rien n’est encore figé et ce temps reste ouvert aux propositions. Une table ronde réunissant syndicats, collectivités locales, parents et associations partenaires est prévue.
 
Mais ce n’est pas suffisant, maintenant c’est la demi-journée du mercredi qui devient inacceptable.
 
La semaine de quatre jours avec la suppression du samedi matin, le remplacement de deux heures devant toute la classe par l’aide personnalisée qui avait pourtant soulevé indignation et résistance en 2008 semble satisfaire aujourd’hui un certain nombre d’enseignants et quelques-uns de leurs représentants !  
  
Rester à l’existant… ou pas ?

 Certes, que la semaine soit de 4 jours ou de 4 jours et demi, rien ne changera sans un autre regard sur le temps, loin du culte de la performance, loin de la crainte du vide et du potentiel émancipateur de création et d’imaginaire qu’il réserve, loin des lobbys du tourisme et de la course aux activités séduisantes et lucratives…

Néanmoins, on peut profiter du retour de la semaine de 4 jours et demi de classe avec cette « 1 h 30 » à penser et à construire, pour amorcer la réflexion nécessaire sur le temps éducatif de l’enfant.  
 
C'est juste un petit effort de temps de concertation dans l’intérêt de l’enfant !
 
Quelques pistes de réflexion issues de pratiques existantes dans des classes et des écoles Freinet :   

- préserver un continuum pédagogique sur plusieurs années ;  

- respecter des rythmes individuels et des temps nécessaires pour les cheminements d’apprentissage singuliers dans un milieu coopératif ;
- respecter les temps de création, d’expression, de tâtonnement, de recherche et de communication ;
- privilégier le long terme au court terme en favorisant la construction et l’appropriation des savoirs à la seule transmission et répétition des savoirs ;
- articuler des temps collectifs et des temps individuels ;
- laisser du temps à l’étonnement, aux multiples rencontres (personnes, environnement, objets culturels, artistiques…) ;
- prendre en compte et reconnaître tous les temps que vit l’enfant ou l’adolescent avant, entre, après les temps scolaires ;
- promouvoir des relations régulières et participatives avec les parents ;
-…

 

oubli

Comment dans les pistes peut-on oublier le "Faire pour de vrai".
Je lis création, expression, tâtonnement, recherche, communication, savoirs, étonnement, rencontre, rythmes, parents...
et le rôle central du projet ?
L'école Freinet n'est-elle plus un endroit où l'on fait des choses pour de vrai, où l'on apprend à agir, agir sur soi mais aussi sur le monde qui nous entoure. Faut-il apprendre à lire, écrire, créer, tâtonner, chercher pour... plus tard, apprendre à agir ?

Bonsoir, C'était juste un

Bonsoir,

C'était juste un billet d'humeur, très court sur les marchandages horaires... la liste des pistes nétait pas close.

Je suis choqué par la

Je suis choqué par la phraséologie ambiante des billets d'humeur ci-présents qui s'indignent d'une opposition par la lutte au projet Peillon. A moult reprises vous utilisez le vocable "les syndicats" et reprenez à votre compte la pensée dominante qui consiste à dire que l'école est ingouvernable et entre les mains des "syndicats". Vous essentialisez à outrance en laissant croire qu'il s'agit d'un magma monolithique aux services d'intérêts qui heurtent ceux des enfants. Prenez garde que cet aveuglement ne vous conduise pas à votre tour à heurter les intérêts des travailleurs de l'éducation. Tous les syndicats ne disent pas, ne pensent pas la même chose quand bien même ils semblent se rejoindre sur une question. Avec la même étroitesse d'esprit j'en viendrais à regrouper sous le vocable "mouvements pédagogiques" le mouvement Freinet et "Sauvons les lettres". Cette unité à laquelle je ne crois évidemment pas serait ensuite corroborée par le fait que l'un et l'autre mouvement pédagogique ont grogné du temps des mesures Darcos. Attention de mettre dans la balance les intérêts de tous (enfants et travailleurs) et de ne pas insulter des travailleurs qui disent travailler d'arrache-pieds et craignent le pire d'un gouvernement aux couleurs politiques qui jadis mirent l'insultant Alègre aux commandes de nos destinées (son naufrage vers le sarkozisme montre la solidité de sa conscience de gauche). Le blocage exprime cette défiance à l'égard d'un gouvernement qui prétend changer les choses alors que même ce qui aurait pû être déminé par simples décrets ne l'a pas été. Je suis partisan de la pédagogie Freinet et syndicaliste à Sud. Mon syndicat raconte et je raconte avec lui qu'à chaque fois que des imprécisions existent dans un projet fut-il PS sur les conditions de travail, sur les moyens mis en œuvre l'avenir et la démobilisation ont permis que ça penche du mauvais côté. Mon syndicat raconte et je raconte avec lui qu'aucune organisation horaire seule et pas reliée à une politique ambitieuse est sans effet (comment répartir les temps d'ennui, d'évaluation, de pression par des programmes inadaptés devient alors la question qui nous est posé. Comprenez que nous ne voulons pas y répondre et non pas que nous défendons ce qui existe comme quelque chose qui nous est cher. Intéressant d'ailleurs de constater que d'un côté vous essentialisez et de l'autre non. Que n'avez-vous pas utilisé le vocable "politiciens" pour désigner et regrouper des énergumènes comme Peillon et Darcos? Oui nous nous méfions car déja dans l'ombre se négocient avec les maires de France notamment des conditions de travail au rabais, un accueil au coeur de la journée qui pourra être payant, du gardiennage étendu dont j'attends qu'on me démontre les vertus d'apaisement, des foules de précaires pour boucher les trous (parfois on évoque même l'appel au bénévolat et certains maires voient là la possibilité de demander aux bénéficiaires des minimas sociaux un juste retour de service en effectuant quelques heures etc. etc.). Cela n'est certes pas perceptible dans les déclarations d'intention ministériels (un ministre qui veut vous tondre ne vous parlera que très rarement de tonte et privilégiera un terme comme rafraîchissement) mais dans l'analyse sociale de ce qui se fait côté ump comme ps depuis plus de 30 ans. La pédagogie Freinet est une pédagogie de transformation sociale pas d'amélioration de l'école telle que nous l'impose ce système de domination.Alors on peut mépriser cet méfiance des enseignants (et aujourd'hui des parents ce qui fait beaucoup d'ignares) mais croyez-moi lorsqu'il s'agit de savoir ce dont a besoin un enfant je fais plus confiance à un enseignant en lutte qu'à une brochette de technocrates même brandissant l'étiquette "concertation" au dessus d'un maigre ratelier. Venez dans les AG, les ateliers de confection de banderoles de lutte, dans les petits cafés d'après manif vous vous rendrez compte que ce que nous voulons ne ressemble pas toujours à ce qu'en disent libération, le monde ou le figaro.

Fred de Marseille

Ces billets d'humeur ne sont

Ces billets d'humeur ne sont que mon expression personnelle... c'est pour cela qu'ils sont dans les blogs perso de ce site.
Sans doute que ma présence dans tous les collectifs de construction collective : Appel de Bobigny, plateforme d'ATD quart Monde, CAPE (Collectif des associations partenaires) et les ateliers de la concertation les ont nourri.
Je suis également enseignante, militante pédagogique, militante aussi des droits de l'enfant...

Loin de moi l'idée d'évaluer

Loin de moi l'idée d'évaluer votre engagement, je ne vous connais pas et ne me permettrais pour rien au monde de vous amener à vous justifier. Si mes mots donnaient cette impression veuillez par avance m'en excuser très sincèrement. Je reprends l'ambiance des textes de votre blog et réagissait face aux implicites et au ton qui les caractérisaient. De lire dans le monde, libé ou autres feuilles de chou que nous enseignants sommes une communauté crispée, repliée sur elle même rien d'anormal. D'entendre des ministres et sous ministres énarques et cravateux tancer les syndicats et les syndicalistes et en faire des coincés hostiles à toute forme de changement c'est dans l'ordre des choses et ils remplissent leur rôle de dominants en tentant de nous faire plier par le mensonge et l'intoxication.

Voir sur le site fusse sur un blog personnel malgré tout hébergé par l'ICEM (sur lequel je me promenais pour trouver des arguments construits donnant plus de force à la dimension pédagogique de la lutte en cours dans les AG, la salle des maîtres etc... dans lesquelles derrière les apparences les choses et les consciences ne sont pas si simples je ne sais pas comment ça se passe dans votre salle des maîtres) des propos truffés de termes comme "les syndicats surfent sur cette heure supplémentaire" ou encore des propos tendant à simplifier le débat par des si t'es contre l'école Peillon t'es pour l'école Darcos ("Rester à l’existant… ou pas ?") là ça me chagrine plus. Oui nous nous battons contre la pénibilité au travail et contre la précarité qui va combler les plages vides laissées par ci par là (oserez-vous affirmer que le PS de Peillon a créé autre chose que de la précarité salariale et de la désolation sociale ces 30 dernières années). Oui il n'y a pas de honte à démarrer un mouvement par un "on est contre ça". Freinet était contre la pédagogie et l'école traditionnelle avant d'avoir conçu la moindre pensée et pratique qui lui sont propres et qui ont fondé un courant pédagogique fort. On est contre le tout-bagnole avant de penser la ville verte. Ces mécontentements créent parfois (pas assez) des luttes, ces luttes créent des espaces dans lesquels on discute, on élargit ses horizons, on se demande "mais qu'est-ce qui serait mieux alors?". Et c'est pour cette raison que j'évoquais précédemment les espaces que génère cette lutte (atelier confection banderole, café après manif, AG...) car j'y entends des gens agacés par l'arrogance de ce gouvernement qui avait promis une alternative et accouche de ce machin ridicule, j'y entends des enseignants réclamer qu'on pense le temps sur sa globalité et qu'on n'émiette pas en attendant leur temps de travail en leur disant que c'est déja ça (mange tes miettes t'auras le pain plus tard). Ah oui j'oubliais: ces luttes leur font peur et créent des droits plus que n'importe quelle concertation ministérielle sans rapport de force.

Le summum est atteint par ce passage:

"Et coup de tonnerre, les syndicats surfent sur cette heure supplémentaire, les communiqués indignés se succèdent, les enseignants se sentent maltraités… On a même l’impression que la semaine de 4 jours avec les 24 heures devant la classe entière est un acquis qu’il faut défendre. On oublie les rythmes, le temps compressé, les programmes qui ne suivent pas et l’aide personnalisée…".

"Les enseignants se sentent maltraités": vous trouvez ça aberrant, déplacé de la part des enseignants? Votre Inspecteur apporte les croissants dans la salle des maîtres dans votre école? Vos collègues et vous-mêmes en salle des maîtres échangez à ce point des moments d'un bonheur absolu et sans nuages gris? J'apprécie tout particulièrement l'expression "les syndicats surfent". Peillon ne surfe-t-il pas lui sur une grogne montante dans l'éducation nationale contre une école rigide et inadaptée en proposant une loi de refondation creuse? N'anticipe-t-il pas un mouvement en créant ce contre-feu? Dès lors qu'est-ce qui favorisera le changement, le vrai en matière d'école: cette grogne que les éléments les plus conscients devraient éclairer de leurs analyses pédagogiques pour qu'elle grandisse mieux et soit plus intelligente? ou ce contre feu en forme de concertation ministériel ou vous même admettez dans votre billet qu'en dehors des 1h30 hebdo sup (une broutille) permettant de mieux penser l'école (sic!)? Par rapport à tout ça quelle est la place de l'ICEM?

Enfin penser l'enfant dans sa globalité c'est prendre en compte également les conditions de vie de ses parents et ne pas favoriser la casse de ses conditions de travail. Le PS a commencé à tuer les collèges-lycées avec des statuts précaires (emplois jeunes qui sont venus concurrencer partout des statuts plus solides et protégés) que croyez-vous qu'ils feront eux ou la droite d'ailleurs quand il s'agira de trouver des centaines de milliers de travailleurs pour boucher les trous du périscolaire? Sans compter que cet enfant si vous ignorez cette dimension sera lui-même ce précaire.

Si vous vous asseyez à la table de la concertation avec ses questions préalables (et non pas "comment répartit-on les temps d'ennuis, de compétition, de fatigue scolaires et périscolaires: sur 4 jours ou 4 et demi?" tel que Peillon formule l'invitation à la concertation) vous pariez qu'on vous retirera le couvert?

Fred de Marseille

Juste pour répondre à cette

Juste pour répondre à cette question :ou ce contre feu en forme de concertation ministériel ou vous même admettez dans votre billet qu'en dehors des 1h30 hebdo sup (une broutille) permettant de mieux penser l'école (sic!)? Par rapport à tout ça quelle est la place de l'ICEM?

Vous pouvez lire ce billet : Le temps de l'enfant ça se respecte http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/27023
dont le contenu était bien partagé à l'ICEM.

Pour le reste, c'est vrai que je suis certainement "réformiste" et utopiste dans la construction collective, j'ai cru à l'Appel de Bobigny qui rassemblait collectivités locales, syndicats enseignants et étudiants, parents, mouvements pédagogiques, éducation populaire, associations éducatives... et que certains syndicats me conviennent mieux... et j'arrête-là.

Dernière réponse

Réformiste: celles et ceux qui se mobilisent contre les mesures Peillon ne doivent pas dans leur très grande majorité l'être moins. Je pense même mais c'est juste une intuition qu'il doit y avoir plus d'enseignants anticapitalistes, révolutionnaires ou autre en proportion du moins que dans les manifs anti mesures Peillon. Freinet faisait d'ailleurs parti de ceux-là.
Je dis juste que la parole de l'autre ça se respecte et ne se réduit pas à quelques uns de ses aspects vagues les plus caricaturaux. Surtout quand l'autre c'est des milliers d'enseignants aux 4 coins de la France qui crient leur ras le bol quand on leur promet un changement et qu'on ne leur en offre que les corvées (pour les salaires Peillon a d'emblée dit qu'on ne bossait pas pour le fric). Je ne sais pas dans quelles conditions (de pénibilté, stress, pression hiérarchique, course après les objectifs pédagogiques fixés, après la misère sociale ou la détresse de certains de nos élèves et la nécessité à côté de ça de leur proposer quelque chose qui fonctionne) vous exercez mais admettez qu'il y a des raisons d'attendre dans l'immédiat plus que ce simulacre de changement. Car c'est trop facile de dire que ces mesures que vous même qualifiez de pas grand chose sont le début de quelque chose qui pourrait être plus grand car bien souvent chez nos gouvernants pas grand chose peut vouloir dire l'illusion de quelque chose de plus grand. Dans mon patelin nous nous étions bougé pour une famille (couple + 2 petits enfants) très mal logée et à des tarifs exorbitants. La mairie a dû reconnaître sa responsabilité (le proprio faisait parti de la liste conseillée pour ceux qu'elle ne parvient pas loger) suite à une très grande mobilisation (rassemblements devant la mairie, mise à la connaissance au public de ce scandale par tracts au marché, devant la mairie etc.) et promettre un logement social en guise de réparation. 3 mois plus tard une proposition de logement tombe: un logement toujours en 2-3 pièces (double séjour et donc pas 2 vrais chambres, seulement 30€ moins cher, 2 m² plus grand et presque aussi insalubre). Qu'aurait dû faire cette famille? Accepter en se convaincant que certes ça n'est pas un changement mirobolant mais c'est déja bon à prendre? Ne pas lâcher la pression et surtout ne pas faire croire aux gens mobilisés que le problème est résolu pour que la promesse soit honorée réellement? D'ailleurs quel fût l'argument de la mairie je vous le donne en 1000: prenez-le le temps qu'on vous trouve un logement qui corresponde?

Donc tout ça pour reprendre ce que vous écriviez ("Mais ce n’est pas suffisant, maintenant c’est la demi-journée du mercredi qui devient inacceptable. La semaine de quatre jours avec la suppression du samedi matin, le remplacement de deux heures devant toute la classe par l’aide personnalisée qui avait pourtant soulevé indignation et résistance en 2008 semble satisfaire aujourd’hui un certain nombre d’enseignants et quelques-uns de leurs représentants !"): non nous ne défendons, ni ne chérissons la situation actuelle mais combattons un projet qui vient ajouter de nouvelles galères (territorialisation de l'éducation nationale, combinaison avec un périscolaire qui pourra être payant et dont on est en train de rabaisser le niveau de qualité) sans avoir supprimé les précédentes (aides perso juste changées de nom, évaluations nationales, même programmes bidons... bref à voir ce début de liste ce sont les mesures Peillon qui défendent en les maintenant les crasses de Darcos) et surtout voulons mettre en évidence qu'accepter ces miettes (vous avez du mal à dire que c'est plus) c'est favoriser l'illusion qu'une réponse a été apportée et sera enrichie dans des instances de concertation loin très loin de toute pression par les acteurs de l'éducation eux-mêmes.

De mon point de vue (mais ce n'est que mon point de vue) l'ICEM et tous les acteurs de l'éducation ne doivent pas nourrir l'illusion du changement et demander des garanties immédiates comme préalable à toute nouvelle réforme. C'est d'autant plus justifié que beaucoup de mesures Darcos sont supprimables par simples décrets (ce qui rend les manoeuvres de Peillon d'autant plus douteuses car il ne l'a pas fait).

Je finirais sur l'utopie revendiquée dans votre dernière réponse: considérer que si on est contre ce qui est proposé revient à être pour ce qui existe n'est-ce pas là le contraire de l'utopie, n'est-ce pas l'idée qu'entre ce qui existe (et qui est mauvais) et ce qui est proposé (et qui est mauvais) il n'y a pas d'autres chemins (dont un qui amènerait plus près de l'école que l'ICEM défend, que vous tentez de défendre dans vos pratiques de classe).

Voilà ce sera ma dernière réponse mais je me suis permis (la forme blog m'a aussi permis) d'entrer en dialogue avec vous non pas sur la base de ce que vous êtes ou de vos engagements ou de votre conscience politique (et que j'ignore totalement) mais sur la seule base de ce que vous avez écrit et que je trouvais un tantinet méprisant pour des enseignants qui perdent de leur salaire et de leur temps pour défendre une vision pas résignée (si tu ne veux pas de l'école peillon c'est que tu aimes finalement l'école darcos) du changement.

Fred de Marseille (pour la suite éventuelle des débats et par correction je me présenterai à toi au congrès de Caen si tu y vas)