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Tous les ans, la municipalité de Monsempron-Libos organise l’exposition d’un artiste majeur moderne ou contemporain. Parce que cela revient moins cher à assurer, les œuvres sont des estampes (elles peuvent être reproduites), eaux-fortes ou lithographies, mais tous les enfants des écoles et tous ceux du collège ont pu, toutes les années, voir à moindre frais des œuvres signées de Braque, Miró, Tapiès, etc. L’année dernière, ils ont pu voir des œuvres de Gérard Garouste.
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Parti se promener avec son père, le petit "Loup", 4 ans et demi, a échappé à son attention, avant de se perdre dans la campagne ariègeoise. Cédric M., 6e2
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Des images pas nettes
Les images de Gérard Garouste sont très éloignées de celles que les enfants peuvent voir partout autour d’eux, dans les revues qu’ils lisent ou à la télévision. Ils trouvent que les formes qui les composent ne sont pas bien faites parce qu’elles manquent de netteté et que l’espace dans lequel elles se situent n’est pas assez homogène au contraire de celui de la "perspective".
50 kg de cannabis en deux prises. Stéphanie D., 3e
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Avant la visite : se préparer à ce qu’on va voir
Pour évacuer la passivité de la visite, il a fallu que les 400 élèves du collège produisent quelque chose avant la visite.
Il fallait aussi agir vite car l’exposition se terminait peu après la rentrée de septembre 1997. |
Familiariser les enfants avec l’idée de mythe
J’ai décidé de demander aux enfants de choisir dans le journal un fait divers ou un événement pas très ordinaire, mais sans prendre en considération la photographie s’il y en avait une.
Nous en avons lu quelques-uns pour constater que beaucoup se ressemblaient ; il est vrai que c’était l’époque de la mort de Lady Di, mais nous avons aussi constaté que certains racontaient des choses qui sortaient de l’ordinaire.
Ceux qui avaient choisi les textes les plus banals, ont donc pu éventuellement en choisir d’autres.
J’ai demandé ensuite aux enfants de produire l’image qui mettrait selon eux le mieux en évidence « ce qu’il y a dans le texte ».
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De 100 à 200 civils sont massacrés dans la nuit de jeudi à vendredi, à Raïs, une petite localité proche de Moussa, à quelques kilomètres d’Alger. La plupart des victimes étaient des femmes et des enfants. Paul M., 4e3
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couleur, pastels,
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