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Compte-rendu de la réunion du 3 Juin 2009

 

de Laurent Ott  

 Nous étions de nouveau une vingtaine réunis à la Forge de Belleville, autour de l’association TRACES. Après avoir admiré le jardin qui s’installe à l’entrée, la nouvelle aire de jeu (fixés à l’arbre) pour les enfants du quartier à l’entrée,  nous avons tenu notre séance de travail en même temps que l’atelier parents/ enfants de l’association.
 

 

  Nous avons commencé la réunion par un « Quoi de neuf » qu’il serait , bien entendu, difficile de résumer, sinon que se sont exprimés de nombreux témoignages faisant état :
-          D’un sentiment de solitude pour ceux qui portent des projets sociaux , à tous les niveaux, depuis la classe coopérative à l’association « employeur »
-          D’un sentiment de responsabilité : les actions de « Pédagogie Sociale » impactent toujours beaucoup de monde (parents, enfants, amis,  employés, quartier)
-          D’un sentiment d’abandon, de déni, voire d’hostilité de la part des collectivités, institutions et administrations concernées
-          D’un climat politique social, économique que nous ressentons tous comme « contraire », ce qui nous renforce curieusement également dans le sentiment de la pertinence de ce que l’on fait.
-          De la nécessité de travailler dans le local, soit que l’on n’ait pas d’autre choix, soit que l’on soit convaincu que c’est le seul espace de pertinence, actuellement.
 
Le second temps a été une discussion portant sur le « quoi faire ensemble ? »
  En plusieurs temps différentes idées oint été proposées et discutées ensemble :
-          Ecrire un « manifeste » pour se manifester ,  affirmer nos actions , affirmer notre existence, affirmer nos modes d’intervention dans les espaces publics ou en friche
-          Réaliser une journée de travail ou d’étude, qui se répartirait en ateliers d’expérimentations d’outils sociaux, tenus par les uns et les autres le matin, et des interventions plus théoriques l’après midi
-          Et peut être aller vers des actions de formation, dans le sens de « transmission » de nos savoirs faire.
 
Une démarche , proche de la pédagogie Freire pourrait également caractériser une méthode commune : passer de la conscience à la « capacitation » (prendre conscience des compétences sociales qu’on a acquises et les valider en les transmettant)
 
La question qui nous a animé était : qu’attendions nous du collectif ?
-          Un soutien ?
-          Une capacité d’échange mutuel en découvrant chacun les pratiques des autres ?
-          Un groupe engagé vers un projet commun à définir ?
-          Tout ça à la fois ?
 
A l’issue de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises :
 
-          Celle de se réunir le 19.09, de 10h 00 à 17 h 00 à Longjumeau, chez les Robinsons ; selon le temps on ira au terrain, ou on restera dans le local de quartier  et la participation à l’atelier de rue sera possible. Objet de cette rencontre : définir et préparer notre journée de travail et d’étude, d’octobre.
-          Par la suite, on se réunira chez d’autres associations représentées dans le groupe : à Lisieux, à Saint-Denis, etc.
-          Sophie Nedorezov va demander à la Maison des Métallos, par la Fraternelle, de bénéficier d’une grande salle et 3 petites en octobre pour tenir notre journée d’étude et de travail.