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Mars 1976

 

Cette discussion entre deux animateurs de foyers met en lumière les difficultés pour intégrer le F. S.E. à la vie de l'établissement.
 
À PROPOS DU FOYER SOCIO-EDUCATIF
(discussion entre des animateurs de foyers)
THEIX, juillet 1975
Jacques. - Le foyer socio-éducatif dont tu t'occupes fonctionne au 1er cycle, je crois ?
Claude. - Oui, il s'agit d'un CES 1 200
J. - Il y a peut-être des problèmes spécifiques à chaque cycle : je pense au foyer de mon lycée. Je voudrais que nous insistions sur les problèmes, plus que sur les réalisations - tout à fait positives - donc tu as parlé (1) les contacts avec l'écrivain, les activités musicales, le théâtre ...
 
LES RAPPORTS AVEC LES CLASSES ...
J. - J'aimerais par exemple que nous précisions les rapports, ou l'absence de rapports avec les classes : ce qui me gêne dans le foyer où je travaille, c'est que ses activités me paraissent plaquées ; il y a deux activités parallèles : les classes d'un côté, et même quelques classes qui essaient de se moderniser, et de l'autre les clubs autour du foyer. Notre intention a toujours été d'établir des ponts, mais ce n'est pas toujours très facile, et on est très en-deçà de ce que l'on pourrait souhaiter.
C. - Nous avons le même problème, mais à mon sens, il ne dépend pas du foyer que les démarches convergent : les profs sont maîtres dans leurs classes .. . D'une certaine façon le foyer, pour moi, représente la possibilité offerte aux gosses de faire plus que ce que la classe permet
C'est une brèche. Ce peut être un approfondissen1ent de ce qui est fait en classe, par exemple, les 3e qui avaient fait un travail sur les immigrés réalisent une exposition sur les immigrés dansle cadre du foyer. Une autre classe de 3e organise une semaine de la poésie dans le cadre du foyer parce qu'ils avaient fait des recherches en classe. Un certain nombre de travaux de classe peuvent déboucher sur le foyer.
D'autre part ce qu'on a essayé de faire pour essayer de rnêler les activités, c'est d'abord un gros travail d'information au niveau de ce qui- se fait. Je pense que quand un écrivain vient discuter avec les élèves du foyer des problèmes de la création littéraire, il est aberrant que les profs de français ne préparent pas les élèves, et n'exploitent pas cette situation. Quand un gars des expéditions Paul-Émile Victor vient, il est aberrant qu'on n'exploite pas ce qu'il a dit. Alors chaque fois qu'on reçoit des gens, on prévient suffisamment à l'avance les profs pour qu'ils puissent sensibiliser les élèves et qu'ils puissent exploiter l'événement. Actuellement nous essayons d'enregistrer tous les gens qui viennent au CES. Les gosses ont au moins à leur disposition les bandes.
Pour un certain nombre d'activités du foyer on est arrivé à une attitude collective au niveau du CES : lorsqu'il y a une sortie pour un spectacle, lorsqu'il y a une activité culturelle, dans la mesure où les deux-tiers de la classe sont intéressés, les élèves peuvent y aller dans le cadre des cours. Ce qui fait qu'une partie des activités socio-culturelles s'intègre dans les cours, ce qui me paraît fondamental. C'était de toute façon la seule solution : à cinq heures tout le monde s'en va avec le car.
J. - Il y aurait aussi la solution consistant à aménager l'emploi du temps (une demi-journée, quelques heures, ou même que toutes les classes sortent à 16 heures ... ). Nous n'avons jamais réussi à l'obtenir.
C. - Arrêter les cours à 3 h ou à 4 h ce serait sûrement mieux que laisser une demi-journée libre car on sait pertinemment qu'entre une après-midi et des activités culturelles, actuellement les gosses choisiront l'après-midi. Ou alors ceux qui choisiront les activités culturelles c'est ceux qui en ont le moins besoin.
 
{l) cf. page 17 : Un prochain article (La Brèche n° 18) rendra compte de la conférence tenue au F.S.E. par P-J Bonzon ("Un écrivain au C.E.S ")
 
LA PARTICIPATION DES COLLÈGUES
J. - Et la participation des collègues ? ...
C. - Elle est très inégale. Pour l'écrivain, il y a eu toutes les attitudes : de celui qui a dit : "de toute façon c'est un écrivain de seconde zone - même si les gamins lisent essentiellement ça ... - donc je n'en parle pas" à celui qui a fait lire en classe un certain nombre d'ouvrages de manière à ce que les gosses puissent déjà démonter les mécanismes et poser des questions ; et toute la gamme entre ces deux extrêmes.
J. - Et la participation des élèves ?
C. - Elle est très inégale. Le problème c'est que lorsqu'il y a une activité culturelle qui permet de faire sauter les cours, ils choisissent l'activité culturelle, mais on ne peut pas mesurer quelle est la part de l'intérêt réel et la part du désir de faire sauter le cours. Ca ne me tracasse pas dans la mesure où je me dis que s'ils vont au spectacle, au théâtre, voir un ballet, un film intéressant, même si c'est pour faire sauter le cours, il doit toujours  en rester quelque chose.
 
ET LA GESTION ?
J. Il faudrait peut-être que tu précises la structure de ce foyer.
C. Le président de droit c'est le chef d'établissement. Il y a un bureau de neuf à douze membres. C'est le statut des FSE.
J. - Nous, nous avons le statut OCCE : un bureau d'élèves de six membres, qui se réunit toutes les semaines, plus un conseil d'administration formé d'autant de délégués qu'il y a de classes et declubs, et de six adultes (deux administrateurs, deux profs, deux parents) qui se réunit deux foispar trimestre. C'est ce C.A. qui élit un bureau d'élèves. Finalement les adultes jouent un rôle trèsdiscret, beaucoup plus que dans un FSE : nous avons maintenu ce statut malgré les réticences dunouveau proviseur qui arrivait d'un établissement où il était président du foyer ! Nous avons duvoter à nouveau des statuts (identiques aux précédents), nous avons perdu un an à cela. Il fautdire que la "coopé'' était marquée par quelques années de contestation, d'opposition à l'administrationprécédente. Et le proviseur (prévenu par son prédécesseur) est apparu comme venantremettre de "l'ordre" dans la bte ! . C'est pourquoi ce problème d es structures nous parait important: nous sommes restés fermes là-dessus.
C. - C'est important. Au CES, le chef d'établissement est président de droit, mais en fait il n'intervient pas.
J. - Mais cela peut arriver (exemple de Sainte-Maure (1) ... )
C. - Ensuite il y a un animateur et un trésorier adulte ; un représentant des parents d'élèves, et le reste, ce sont des élèves. Je suis arrivé cette année, à faire élire dans presque toutes les classes deux délégués au foyer. Tous les trimestres nous avons une assemblée de délégués au foyer, et tous les mois, il y a une réunion du bureau du foyer à laquelle tous les délégués qui le désirentpeuvent participer (délégués de classes et de clubs). On a également essayé d'équilibrer les "niveaux" : quatre élèves de 3e, quatre élèves de 4e, trois élèves de 5e, trois élèves de 6e, de façon à ce quetoutes les classes soient représentées. Et cette année, nous sommes arrivés à partir du deuxièmetrimestre, à faire prendre en charge les décisions par ce bureau du foyer, ce qui a parfois posé desproblèmes : ils ont refusé à certains profs des subventions parce qu'ils trouvaient que leur club était animé d'une façon qui ne leur convenait pas.
Il y a aussi le problème de la continuité : faire animer dès le troisième trimestre la vie du foyer par les élèves de 4e. On y est arrivé à peu près cette année, mais on ne sait pas trop ce que ça va donner l'année prochaine.
Je m'étais axé là-dessus pour éviter d'avoir à recommencer chaque année et parce que nous avions cette année des 3e, très apathiques, et il a fallu porter le foyer à bout de bras, alors que quand il y a des 3e qui marchent bien, elles prennent les responsabilités au foyer : une année, une de mes classes très active avait pratiquement investi le foyer.
J. - Il est certain que ce sont bien souvent nos classes, ou nos anciens élèves qui prennent en charge le foyer, tellement bien que quelquefois cela a été mal perçu, le foyer devenant le prolongementde nos classes. D'où opposition même au niveau des élèves.
J. - Les délégués sont-ils les mêmes que les délégués de classe officiels ?
C. - C'est possible mais déconseillé : cela permet à quatre élèves d'avoir une activité représentative.
 
(1) Voir L'Educateur n° 7 de janvier 1976, pages 23 à 27
 
LA COOPÉRATIVE
J . - Tu parles à un moment de la "coopérative". Qu'est-ce que cela représente ?
C. - C'est la coopérative de vente, qui est un des éléments du foyer ; c'est elle qui vend des petits pains et des cahiers pas cher, entre autres ...
J. - Mais à ce moment-là la coopérative garde cette connotation mercantile un peu gênante. Est-ce qu'il n'est pas ennuyeux de scinder ainsi le foyer d'un et la coopérative de l'autre?
C. - Le problème (l'aspect mercantile) est le suivant : les gosses dépensent des ronds (il y a un marchand de bonbons en face du CES), est-ce qu'il vaut mieux qu'ils les dépensent à l'intérieur du CES et que le CES en profite, ou à l'extérieur ? ... On m'a dit que le FSE est plus un instrument de consommation qu'un instrument de création, ce qui d'une certaine façon est vrai : on n'a pas réussi, avec les nouveaux règlements de sécurité à laisser des gosses seuls dans des salles... Mais je réponds que, compte tenu du niveau socio-culturel des gamins, si c'est déjà un instrument de consommation culturelle, ça peut être aidant. Le foyer leur permet une ouverture sur certains aspects, de notre monde qui leur resteraient autrement interdits.
 
LES RESSOURCES ?
C. - On demande chaque année une cotisation qui couvre à la fois les assurances l'ASSU, la caisse de solidarité, les diverses cotisations obligatoires.
J. - Chez nous ça n'a pas pu se faire, à cause de la différence de statut entre CASSU et le Foyer : la cotisation au foyer reste volontaire.
C. - Chez nous aussi : elle est de 20 F pour un enfant, 35 F pour d eux enfants, 15 F par enfant à partir de trois enfants ... Le problème c'est que cette année, il. y avait 55 % des enfants qui avaient payé, alors qu'il y a 100 % des enfants qui bénéficient des avantages du foyer : onre la bibliothèque (nous avons acheté des livres), la discothèque. Cela crée des petites tensions.
J . - La bibliothèque ? Est-ce normal ?
C. - Non, mais c'est un choix : ou pas de bibliothèque, ou la bibliothèque financée par le foyer. Il y a un crédit documentation. Chaque année on a 3 000 F de subventions pour la bibliothèque. Mais cela pose des problèmes. Le foyer a· une subvention de l'établissement : 3 500 F cette année ; 3 000 F de subventions des collectivités locales. On sollicite systématiquement tout le monde : mairie, jeunesse et sports chaque fois qu'il y a un voyage à l'étranger , parents d'élèves ... Notre budget doit tourner autour de30 000 F. Ce qui permet de financer les clubs, la bibliothèque, la discothèque, les sorties culturelles, etc.
Pour les sorties : on ne les fait jamais gratuites ; nous estimons qu'il faut un effort de la part des parents. Les sorties du type ski nous ont coûté cette année 1 700 F , les sorties à la maison de la culture nous reviennent à 2 ou 4 F par gosse car nous payons la moitié ou les 2/3 du prix de la place.
J . - Est-ce que vous faites la différence entre cotisants et non cotisants pour tous ces avantages ?
C. - Oui : pour les sorties, on a fait la distinction. Sinon c'est difficile, on essaie de sensibiliser les enfants aux problèmes à travers les profs. Mais certains se contentent parfois de "consommer" ce qu'on leur offre sans jamais parler aux élèves du foyer, de ce qu'il représente.
 
RAPPORTS AVEC LES CLASSES COOPERATIVES
J. - Y a-t-il des rapports avec les classes coopératives, des subventions spéciales ? ... Les classes qui ont une caisse sont-elles indépendantes ?
C. - Oui, mais elles peuvent toujours demander une subvention : par exemple une classe est partie chez ses correspondants ou en Italie, mais c'est un peu au coup par coup. Si c'était systématique, ce serait sûrement très mal perçu par les autres.
J . - Chez nous il y a un tel désintérêt que ce n'est même pas perçu du tout. .. Il y a un contrôle annuel lors de l' Assemblée Générale. Finalement mes classes demandent très peu, à part le voyage de fin d'année.
C. - Avant on distribuait des subventions (80 F par classe) pour voyage scolaire ou sortie. Il y a eu des abus : maintenant on distribue l'argent sur projet. Il y a de toute fon assez peu de projets.
J. - Quels sont les critères ?
C. - C'est très difficile : on veut éviter l'escalade de la subvention établie en fonction du budget de voyage : un voyage à Paris peut être plus cher et moins intéressant qu'un voyage à quelques kilomètres d'ici ... Nous n'avons pas trouvé la solution. On essaie de se centrer, -pour juger , sur l'intérêt du projet et la préparation du voyage. Il reste le problème poccupant de la continuité.
J. - Au lycée c'était moins préoccupant avec la continuité des deux cycles (à par tir de 76 ce
sera terminé, avec la coupure de l'établissement en deux). Mais il y avait d'autres problèmes : le second cycle avait tendance à écraser le premier (bureau constitué d'élèves de second cycle presque exclusivement).
C. - Chez nous ce sont les 3e qui ont tendance à écraser les 6e.
J. - Personnellement je suis de plus en plus sceptique sur ce qu'on peut faire, c'est même une direction que je conteste de plus en plus. Mais je projette sans doute mes problèmes : ma lassitude depuis sept ans que je m'en occupe, que je n'arrive pas à me fa ire aider : c'est à recommencer chaque année, au gré des mutations des collègues. Ça reste à mon avis toujours très superficiel : est-ce vraiment un moyen d'avancer dans un établissement ? N'est-ce pas parfois un alibi pour certains collègues ? Pour l'administration c'est un alibi : de même que les 10%, le foyer permet de faire des choses formidables, mais on ne change rien de fondamental quand on revient en classe. (Personnellement, j’ai commencé par le foyer avant de changer mon attitude et mes méthodes en classe ; mais j'ai assez vite vu le danger de deux activités parallèles et sans liaison entre elles).
C. - Pour mon CES, le foyer a été une incitation dans la mesure ou il a rendu les gosses assez exigeants. Mais il est certain que l'impact sur les classes reste très limité. C'est vrai que c'est unfoyer de consommateurs beaucoup plus que de créateurs ...
J. - Ce qui me paraît nant c'est que c'est une structure qui part d'en haut et qui descend vers les classes, alors que si ça partait de classes actives qui se fédèrent peu à peu, la démarche risqueraitd'être beaucoup plus riche. Ce qui suppose une équipe, une bonne information ...
C. - Cette année, pour la première fois 90%des profs laissent faire l'information du foyer, laissent un quart d'heure pour en débattre.
J . - Nous, nous avons d'énormes difficultés avec notre "feuille de semaine" qui devrait être lue dans toutes les classes et affichée : ça ne doit pas dépasser les 20 %... avec parfois des réactions très hostiles.
C. - Les réactions hostiles, nous en discutons en union de foyer : le bureau a décidé que toute réaction hostile de la part d'un prof entraînerait par exemple un refus de subvention ...
 
L'ATTITUDE DES PARENTS
J. - Attitude des parents ?
C. - Beaucoup considèrent le foyer comme un luxe : seule une frange s'y intéresse, ceux qui sont socio-culturellement favorisés ; alors que je voudrais faire reconnaître ses activités comme une cessité.
J. - Le foyer organise-t-il des manifestations comme kermesses, fêtes ? ...
C. - Non, la dernière que nous avons organisée n'a rapporté que 1 000 F. Pour le travail que ça nous a donné, nous avons estimé que ça ne valait pas le coup.
J. - D'un autre ça me paraît important pour l'animation, pour la vie d'un foyer, pour donner une motivation aux clubs, pour dépasser une simple juxtaposition d'activités et arriver à une certaine fédération, une certaine vie commune. Mais nous n'avons jamais trouvé de formule · satisfaisante. Pendant plusieurs années, nous avons eu une fête (en deux soirées consécutives) à l'intérieur de l'établissement, dans des conditions de fortune : au réfectoire avec une estrade démontable. Comme les règlements de sécurité ont changé, interdiction de continuer l'an dernier.
Nous avons trouvé une autre solution : dans la salle de spectacle d'un groupe scolaire du quartier, répondant aux exigences nouvelles. Mais cela a naturé totalement l'intérêt de la te. D'où cette année une formule originale : une semaine d'animation (de "foire", pour certains), de 13 h à 14 h, le samedi après-midi, avec une estrade prêtée par la mairie, installée dans la cour.Mais on a eu le mauvais temps, et surtout une énorme dépense d'énergie pour une toute petite équipe d'élèves, aide dérisoire des adultes et de l'administration (moi-même j'avais le congrès :une semaine avant Pâques !) ... et très peu de bénéfices. Activités : groupes de musique avecd'anciens élèves, théâtre, projection de films, conférences, chansons, expositions. · Pendant une semaine, des activités variées chaque jour. Cela a été bien perçu, cela a intéressé, a touché tous les élèves, a évité le côté hétéroclite de la fête (rassembler en une soirée des activités extrêmement dissemblables). Encore qu'il y ait eu des fêtes extrêmement intéressantes et qui ont laissé un souvenir durable (par exemple un montage de textes libres de plusieurs classes "mis en scène" par le club théâtre qui avait produit un certain choc). Il est probable qu'on ne recommencerapas la "semaine d'animation" à cause de l'énorme dépense dnergie et le peu de bénéfices ...
A retenir toutefois les expositions dans la salle du foyer : on arrive à un certain cloisonnement : les élèves y vont.
C. - Oui ! Reste à savoir comment tout cela est exploité... et si ça l'est !
Discussion entre C. CHARBONNIER et un camarade du 2d degré.
 
ACTIVITÉS DU FOYER SOCIO-ÉDUCATIF AU COURS DU 1er TRIMESTRE
Clubs : Danses - Émaux - Peinture sur soie - Bijoux - Espagnol - Italien - Chansons - Photo - Musique -Ski - Posters - Scrabble.
La discothèque classique et la bibliothèque sont ouvertes tous les jours de 8 h à 12 heures et de 14 h à 17 h.
Sorties à la Maison de la Culture :
 - "DJEBELLE, : plus de trois cents élèves
- "BLASKA, : plus de trois cent cinquante élèves
Récital : Jean-Claude MONNET au C.E.S. pour les élèves de 4e et 3e
Projection de diapositives : Ceylan - Danemark - Espagne - Norvège - Suède
Quinzaine de la résistance
Une exposition réalisée par le club photo
Une exposition réalisée par le club émaux.
Animation dans les classes : La chanson avec Pierre LE QUEMENT (six classes de 4e et 3e)
Théâtre et action la suite du spectacle DJEBELLE) dans quatre classes.
Participation au fonctionnement de l'Association Sportive (matches du mercredi).
Débats : Le métier de vétérinaire.
 
UN EXEMPLE D'ACTIVITÉ DU FOYER DES ÉLÈVES
Programme de la quinzaine :
LA QUINZAINE DE LA RÉSISTANCE
(25 novembre - 7 décembre)
- L'exposition de l'ANACR, placée dans le hall d'entrée du CES accompagnée de quelques textes (Eluard -Aragon - Chant des partisans, etc.) a été vue par la quasi-totalité des élèves du CES
- Une exposition de livres consacrés à la Résistance en bibliothèque (60 % des élèves)
- Deux présentations, par un professeur d'histoire, de la Radiovision consacrée à la Résistance (deux cents élèves)
- Un débat : le rôle des femmes dans la Résistance avec deux anciennes résistantes (cent cinquante élèves)
- L'intervention dans une classe de trois résistants et d'un ancien déporté
- Une table ronde animée par cinq anciens résistants (cent élèves).
Certains professeurs ont profité de l'organisation de cette quinzaine pour centrer leurs cours sur ce thème. Deux classes de 4e et deux de 3e notamment ont consacré une partie de leurs heures de la quinzaine à un travail sur le thème RÉSISTANCE et POÉSIE.
La séance "Résistance et chansons" et la projection du film " La bataille du rail" ont du être annulées par suite de la grève des PTT.