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Octobre 1965

Nous avons déjà dit son succès et l’encouragement qu’il nous vaut pour continuer. En fin d'année nous avons adressé un questionnaire aux participants. 80 d’entre eux nous ont répondu. Nous donnons un bref aperçu de leurs réponses :

— Un certain nombre de camarades s’excusent de n'avoir pu envoyer leurs devoirs régulièrement, à cause d’un excès de travaux dans leur fonction ou par suite de conditions de famille préoccupantes.

— On ne se plaint pas d’ordinaire de l’importance des devoirs. Il est en effet difficile de trop fractionner les thèmes.

— Tous nos stagiaires sont satisfaits de la présentation des cours avec bande technologique et bande psychologique.

— Le principe de la synthèse a donné satisfaction à tous. Il est très difficile de doser ce cours et il nous a fallu tenir un juste milieu entre un b, a : ba réclamé par certains débutants et un travail plus sérieux pour ceux qui n’ont pas rechigné à la besogne.

— Le système des Parrains est la grande nouveauté de nos cours. Quand il a bien fonctionné les stagiaires ont été enchantés. A nous de mieux en régler le fonctionnement.

— Ces stagiaires nous ont donné d'ailleurs des idées sur la variété des thèmes plus spécialement désirés,

— Tous les stagiaires reconnaissent avoir gagné à ce cours non pas une initiation technique mais une conscience profonde de leurs imperfections et des possibilités qu’ils peuvent aujourd’hui mesurer.

« Le plus important, écrit un camarade, c'est de m'avoir fait connaître le métier d'instituteur sous un jour nouveau et de me l'avoir fait aimer ».

Et voici, pour terminer ce rapport succinct, ce que nous écrit ce même camarade : « J’attendais d'avoir participé au stage normand pour remplir cette feuille. J'en reviens bouleversé par l'esprit et l’ambiance de sincère camaraderie que j'y ai trouvés, et que je croyais disparus du corps enseignant. Je suis comblé par tout ce que j'y ai appris.

Au cours de l’année, j'avais étudié toutes les BEM et suivi le cours par correspondance mais j’éprouvais sans cesse de nouvelles difficultés que je m'expliquais mal. Tout s’est éclairé au cours de ce stage qui fut une sorte de magnifique synthèse. Après 30 ans de métier, il me semble que je renais ».

Nous allons donc reprendre et continuer notre cours. Camarades intéressés, inscrivez-vous d’urgence,

C. F.

Bulletin d’inscription à la page 18 de l’Educateur Magazine n° 1