Dans Jours effeuillés, Jean Arp définissait ainsi la création : "Il suffit de fermer les paupières, et le rythme intérieur passe dans la main avec plus de pureté. Je me laisse mener par l’œuvre en train de naître, je lui fais confiance. Je ne réfléchis pas. Les formes viennent, avenantes ou étranges, hostiles, inexplicables, muettes ou ensommeillées. Elles naissent d’elles-mêmes. Il me semble que je je fais, pour moi, que déplacer mes mains. Ces clartés, ces ombres que le "hasard" nous envoie, nous devrions les accueillir avec étonnement et reconnaissance.
Le "hasard"par exemple qui guide nos doigts lorsque nous déchirons du papier, les figures qui apparaissent alors, nous donnent accès à des mystères, nous révèlent les cheminements profonds de la vie."
Les formes et le hasard, sources d’inspiration pour Arp, le sont aussi devenus pour une classe de C.P. qui a réalisé des écrits poétiques en devenant des "chasseurs de nuages".
Suivons donc leurs traces sur la piste de leurs jeux surréalistes "arpiens".
Tout d’abord, il faut prévoir son matériel : des formes abstraites de couleurs différentes découpées dans du carton puis le jeu peut commencer !
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