Les arcs au moyen-âge deviennent l’élément fondamental de l’architecture religieuse. Ils servaient à couvrir un espace et à dominer les forces qui s’exercent au-dessus des constructions. Les bâtisseurs se servaient surtout des arcs brisés car ils avaient un meilleur report des forces et une plus grande ouverture.
Les voûtes offrent une grande stabilité. Elles servaient à couvrir la cathédrale juste avec le poids des pierres.
N.D de Nantilly (Saumur, 47) |
L’arc boutant consiste à repousser les contreforts au-delà des bas-côtés et à poser un relais entre eux et les voûtes. Celui-ci transmet alors les charges à la manière d’un simple étai, mais doit être supporté par un arc afin de se maintenir au-dessus du vide.
On remarque dans quelques édifices l’emploi conjoint des tribunes et d’arcs boutant. Il s’agit souvent d’une reprise pour ajouter les arcs boutant et renforcer ainsi la structure.
Il faut savoir que l’arc boutant était déjà utilisé par les romains, mais que les architectes du moyen-âge répugnèrent longtemps à l’adopter. Pour eux, il s’agissait d’abord d’un étai, d’une béquille inesthétique. |
Mais comment fabriquait-on et levait-on ces grues géantes jusqu’au sommet ?
C’est pour répondre à ces questions qu’une équipe anglo-française dirigée par Bashar (ingénieur des ponts et chaussées) et Julian (décorateur de cinéma) a entrepris la reconstruction des grues parfaites du moyen-âge, parfaites et pivotantes et capables de lever des charges d’une tonne.
Le prototype a été construit et testé à proximité des ruines de l’abbaye d’Hambye, dans la Manche.