Mon parcours
J’ai toujours voulu dessiner et j’ai entretenu ce besoin dès l’enfance. Je ne faisais rien d’extraordinaire, je dessinais comme tous les enfants. En grandissant, je pris conscience que mes professeurs de dessin m’accordaient plus de considération que les professeurs de mathématiques. Et cela m’a conforté dans mon aspiration. Mes résultats scolaires ont eu raison de mon orientation. A seize ans, pas assez bon élève pour m’inscrire à un concours d’école d’arts graphiques, j’ai dû travailler, apprendre un métier.
Laissant de côté une part de mes rêves, je devins « peintre en lettres », décorateur d’enseignes. J’y acquis la rigueur de l’œil et la précision du geste. J’y ai même décroché le prix du meilleur apprenti de France en 1983. Mais au bout de huit années, le joli métier avait perdu de son charme, car j’y étais plus dans l’exécution que dans la découverte. N’ayant pas pendant ce temps abandonné le dessin, je m’inscrivis alors dans un atelier de dessin classique. J’étais alors complètement inculte en histoire de l’art, mes références n’allant pas plus loin qu’une rétrospective de Dali à Beaubourg, dont je garde encore la trace du choc émotionnel.
Je n’avais pas d’a priori quant à un apprentissage classique, me voyant mal triturer des matériaux, racler des enduits, et y trouver un sens. Ce qui aurait été prématuré dans ma démarche.
Après cette étape, je saisis l’opportunité d’une formation privée afin d’enseigner moi-même. Et c’est ainsi qu’en janvier 1988 j’arrêtais mon activité professionnelle pour me consacrer à la fois à mes recherches plastiques et à l’enseignement. Ce fut une revanche sur mes études.
Accumulant rencontres, recherches, visites d’expos, lectures et documentation, je donnais alors à mon travail une autre direction. Attiré par plus de spontanéité, j’abandonnai l’expression classique. Différentes étapes me conduisirent à désapprendre pour être au plus près de moi. C’est un parcours long et douloureux où le doute prend le pas sur les certitudes.
J’ai cherché et trouvé de l’aide auprès des anciens consacrés. Ils m’aident encore, plus d’ailleurs à travers leurs écrits qu’à travers leurs œuvres. Comme si j’avais davantage besoin de mots que d’images. Je pense à Klee, Dubuffet, Fautrier, Tapiès… Tous ces peintres et bien d’autres ont eu une profonde réflexion sur leur façon et leur choix d’aborder leurs travaux.
1990 – Création de L'Atelier Saint-Jamin à Paris.
1995 - Création de L'Atelier L’Eau Sauvage à L’Isle-sur-la-Sorgue.
Expositions personnelles
Octobre 1989 - Atelier Art et dessin, Paris.
Avril 1991 - Théâtre des Amandiers, Paris.
Septembre 1994 - L’ATELIER Saint-Jamin, Paris.
Novembre1995- L’ Atelier L’Eau Sauvage, L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse).
Avril 1996 - Hôtel de Ville, L’Isle-sur-la-Sorgue.
Juillet 1996 – Espace Artifices, APT.
Juillet 1997 - Galerie 21, Santa Anna, Californie.
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