Le 26 juin 2013, j’émettais quelques doutes sur la place des mouvements pédagogiques dans le projet de refondation de l’École dans ce billet :
La pédagogie est au centre, mais sans les pédagogues.
Le 8 juillet, l’ICEM-pédagogie Freinet, comme les autres associations agréées par l’Éducation nationale et reconnues partenaires de l’École, reçoit la notification qui précise le montant de la subvention attribuée en 2013.
Déception ! Une baisse de 17 % et pour une petite association, l’effet est désastreux. Elle fragilise et met en péril la structure.
Certes les choix budgétaires ont été faits dans un contexte difficile, les crédits alloués aux subventions aux associations ont diminué de 37%, mais ils sont révélateurs de la politique éducative que souhaite initier le gouvernement.
Cette baisse est d’autant plus incompréhensible que le discours ministériel n'a cessé de mettre en avant le rôle de la pédagogie comme « faire évoluer les pratiques pédagogiques » ou « utiliser les pédagogies coopératives » ... sans oublier ses références régulières à la recherche pédagogique et son attente rapport à l'innovation « La formation s'appuie sur la connaissance des méthodes pédagogiques innovantes ».
Alors, à la question :
Quelle place pour les mouvements pédagogiques dans la refondation de l’école ?
Que peut-on espérer ?
Espoir ?
Que peut-on espérer ? Rien de la part des exécutants de la politique sarkolandesque-euro-mondialiste, sinon qu'ils disparaissent sous le feu de l'ange exterminateur.
Que peuple de France se lève pour les exterminer tous ; parce que s'il n'y avait que l'école qu'ils détruisent ...
Que vouliez-vous qu'ils fît contre trois ?
Qu'il mourût,
Ou qu'un beau désespoir alors le secourût.
Je ne comprends pas tout...
Je ne comprends pas tout...