Nous recherchons des images de sorcières dans différents albums. Les enfants connaissent bien ceux de leur classe et trouvent rapidement ce qui leur convient. Il s’agit alors d’envisager la place de chacun des personnages : nous parlons de plans et de points de vue. Certains enfants ont déjà voyagé en avion et expliquent aux autres que les jardins, vus du ciel, sont petits. C’est ici l’occasion de faire les haies oubliées précédemment et d’utiliser d’autres outils : des feutres plus fins par exemple pour dessiner plus petit les fleurs et les jardiniers avec leurs ustensiles.
Les enfants sont réticents à montrer sur une même image la sorcière en train de tomber et la sorcière sur le sol. C’est pourquoi ils choisissent de la représenter déjà par terre mais on voit encore l’éclair qui l’a faite tomber. Le balai, lui, reste le témoin de sa position antérieure.
Il est difficile pour les enfants de montrer les jardiniers de face ou de dos autour de la sorcière. Ils ont donc préféré les représenter de face. Les outils, quant à eux, sont presque symboliques, à peine identifiables. |
En revanche, l’impression d’étouffement et de menace est bien exprimée.Les nuages d’autres couleurs annoncent que le mal dont souffre la sorcière va disparaitre et qu’une fin heureuse approche.
Nous parlons de tout ce qui peut évoquer la réconciliation des personnages : le soleil, les fleurs fraiches, les sourires, les couleurs, les jeux…
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