Pour les enfants, ce fut un apport incontestable, étant donné le milieu culturel plutôt dépouillé dans lequel évoluent certains élèves. La confrontation avec un art inconnu, repoussant pour certains, leur a permis de sortir des stéréotypes et du conventionnel. Bien sûr, cette expérience, limitée dans le temps, ne permet pas d’affirmer maintenant si son impact marquera les enfants à longue échéance. Mais déjà les rencontres avec l’auteur René Escudié, avec Sophie Menuet dans son atelier où se sont effectuées toutes les séances ont constitué des moments de recherche, de découverte et d’apprentissage.
Pour la classe, le projet s’est révélé porteur, rassembleur, dynamisant mais pas pour autant difficile à gérer.
Pour l’école enfin, la rencontre avec la conseillère pédagogique en arts plastiques a permis de lancer toutes les classes dans un nouveau projet.
Ce type de projet est à renouveler. Ses implications en sont très riches : elles permettent à une classe de quartier défavorisé de vivre l’équivalent d’une classe d’arts plastiques.
|
|
Le homard retourne à l’eau.
Le homard fête son retour dans la mer.
Il invite tous les animaux qu’il a rencontrés
pour qu’ils deviennent ses amis.
Le homard tape avec ses pinces,
CLAC, CLAC, CLAC.
La pieuvre avec un bout de fil de pêche joue du violon, ZING, ZING, ZING.
Le dauphin martin chante du blues,
WOH, WOH, WOH.
Le requin marteau joue de la batterie,
BOM, BOM, BAM, BIM.
Les tortues géantes grattent leurs carapaces,
CR, CR, CR.
Un orchestre est né,
Le homard a trouvé la joie de vivre.
Il sait maintenant pourquoi il restera sous la mer. |