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Foisonnement
Un thème : le foisonnement. Un des mots incitateurs et déclencheurs pour l’exposition d’août 1996 « Cent œuvres pour un centenaire* ».
Une matière : le carton.
C’est autour de ces termes moteurs que s’est rassemblée toute une école.
Le mot « foisonnement », ouvert sur l’imaginaire, s’est associé en force à la matière qui, elle, s’est imposée d’elle-même à la suite d’une visite à la maison du Papier.
Grâce à différents éléments de récupération (emballages divers, rouleaux, boites, etc.), les enfants perçoivent sensoriellement les différentes matières.
Il les manipulent, en explorent toutes les possibilités.
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Les ondulations d’un carton déchiré prennent ainsi une nouvelle dimension, invitent à d’autres créations.
C’est une recherche constante d’équilibre, d’agencement des formes.
Découpé, déchiré, trempé, transformé par la couleur, associé à d’autres matériaux (papier, corde, ficelle ou bois), le carton donne lieu à des réalisations très diverses.
Parallèlement à ce tâtonnement, afin d’enrichir leur vision sur la matière, les enfants ont accès au musée de la classe, à des projections de diapositives d’œuvres d’artistes tels que Picasso, Braque, Laurens, Schwitters, Chaissac, Man Ray, Arp, Ernst ou Bédouin, selon les classes.
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Les productions évoluent,
se multiplient,
c’est alors un foisonnement !
Enfin, quand il s’agit de recadrer, associer, harmoniser pour une mise en valeur des réalisations, le carton trouve alors un rôle nouveau, il devient support.
Le foisonnement de matières, de productions lors de l’exposition commune des travaux suscite des échanges, des commentaires. Les enfants évoquent le plaisir sensoriel qu’ils ont éprouvé à la manipulation des matériaux. On sent que cela a modifié leur regard sur l’objet.
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• Voir Créations n° 75, Cent œuvres pour un centenaire.
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sommaire Créations "matières et matériaux" 
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carton, collage, imaginaire
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