La « fresque » collective offre à des passants, groupe informel, la possibilité de réaliser puis de s’identifier à une œuvre qui existe pour tous et à laquelle chacun peut être heureux et fier d’avoir participé.
Elle est réalisée sur un sol dur ou compact ce qui nécessite un grand espace, 5 m x 12 au minimum, couvert ou sous abri et demande environ une dizaine d’heures.

|

Dans cette situation, j’essaie d’être à la fois
- metteur en scène : placer le support, accueillir les acteurs et régler leur pas avec celui des autres ;
- animateur et technicien de surface : préparer les pots de pigments, nettoyer les pinceaux, nettoyer les pots renversés sur la fresque, protéger les petits peintres à l'aide de sacs poubelles ;
- « Security guard » : préserver les enfants de l’influence de leurs parents, les aider à sortir des formatages scolaires, éviter de recouvrir ce que vient de faire le copain ;
- cascadeur bricoleur lorsqu’il s’agit d’accrocher la fresque une fois terminée.
J’assume cette « incompétence » et revendique l’incertitude du résultat.
|