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la parole

 

 

Interrogation de départ :
La place de l’élève différente de l’époque Freinet avec aujourd'hui élèves qui coupent plus facilement la parole.

Enfant et pas élève dans nos pratiques, administration en désaccord. Prise en charge globale, avec son vécu, dont on ne fait pas abstraction. Selon le vécu, parfois l’enfant ne peut rien donner. Parfois l’école est un bon dérivatif. Place du quoi de neuf comme sas. Inscription à la demande, selon les besoins. Pas systématique, choix, on raconte des choses qu’on veut partager.

Régule le besoin de parler de façon sauvage. L’enseignant est en retrait et note. Le  bâton de parole n’est pas forcément utile. Règles à respecter : on ne coupe pas la parole, on laisse finir le propos avant de lever le doigt. Gros parleurs risquent de monopoliser la parole : limiter le nombre par personne.

Parole de l’adulte et parole de l’enfant, souvent l’adulte parle trop ; dans d’autres classes, c’est le contraire, certains enfants coupent la parole à l’enseignant de façon systématique. Dans les moments institués, le maitre est soumis aux mêmes règles de prise de parole.

La place du maitre est à prendre en fonction du moment. Pas de choix à ce moment –là.

Les enfants gèrent les temps de parole institutionnels, phrases rituelles d’ouverture et de fermeture de ces temps.  Dans certaines classes très traditionnelles, on entend les mouches voler, les enfants ne parlent pas et sont très passifs. Mais problème d’écoute, chez beaucoup d’élèves, dans toutes sortes de classes.

Jeux d’écoute (OCCE ?): en petits groupes, sur fiches cachées au départ, écoute de consignes, écoute active sans prise de notes. Pour obliger à différer la mise en œuvre précipitée.

Problème du zapping.  « Demain en main », dans le Var, travail sur les émotions.

Pour les enfants perturbateurs, leur adresser une sorte de message clair. Si rien ne marche, sanctionner (ôter un droit, le droit de parole par exemple). Si on prend le contrepied et qu’on le charge d’être rapporteur, est-ce que ce n’est pas une façon d’épuiser ce trop-plein ?

Langage corporel de l’enseignant : sans parole, s’assoir à côté de l’enfant, poser la main sur son épaule, être contenant. Le volume sonore de l’enseignant influe beaucoup sur le volume sonore général.

 

Pour réclamer le silence : l’enseignant ou les élèves lèvent la main lorsqu’ils trouvent le volume sonore trop élevé, jusqu’à ce que le niveau  sonore redevienne acceptable.