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Le travail individualisé, le plan de travail, comment on fait en ce moment dans nos classes?

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EN CYCLE 3 :

Alex présente son plan de travail français maths : à partir de PIDAPI. (les docs sont dans la méthode).Sur le plan de travail, ils précisent ce qu’ils font dans le temps libre : jeu, aquarelle, peinture, dessin, boîte mystère, texte… - résultat à la dictée des mots personnels, - … en pièce jointe. Chaque vendredi, un bilan d’1/4 d’h. Les enfants ont un port folio avec les ceintures qu’ils cochent au fur à mesure de leurs réussites. Il y a aussi un tableau mural où les ceintures de chacun sont notées. Celui-ci permet à ceux qui ont besoin d’aide de voir qui peut les aider dans le domaine qu’ils travaillent. Bilan de période : ils remplissent les couleurs des ceintures d’avant, les nouvelles, le nombre de ceintures passées, déterminent leurs forces, leur contrat pour la prochaine période, leur avis sur la période. Les maîtresses (à mi-temps) écrivent leur point de vue, les parents aussi, s’ils le souhaitent.

Alex envoie les docs dont elle a parlé. Entretien de 15 min à chaque période avec tous les parents, uniquement sur les ceintures.

Le travail individuel avec le matériel PIDAPI est intéressant pour les élèves et l’enseignant parce qu’il est très cadré : chacun sait, à tous moments, où il en est, ce qui lui reste à faire. On ne peut pas se perdre. Les bilans sont rapides à faire et objectifs : « tu as passé 4 ceintures, tu as rempli ton contrat… » L’enfant voit bien sa progression et c’est motivant parce-que quand il a passé une ceinture, c’est comme s’il avait un peu grandi. Les enfants prennent tous très à cœur leur plan de travail PIDAPI.

Les inconvénients :

- les enfants ne travaillent pas forcément sur les erreurs relevées par l’enseignant puisqu’ils choisissent, même si on peut les orienter parfois.

- une progression à priori a été établie par d’autres enseignants qui ont fait la méthode, c’est subjectif et moins personnalisé .

- les fiches de travail sont toutes faites sur le même modèle. Positif : les enfants se repères mais il faut compléter par autre chose. Par ailleurs, il y a beaucoup de consignes écrites, ce qui est difficile pour certains élèves. Dans ce cas, les autres fichiers, type numération/opération, peuvent être utilisables.

 

Céline se sert des fichiers PEMF. Pour le travail sur la langue par exemple. A l’occasion des écrits de la classe, elle relève les besoins. Sur une liste simple d’élève. Pas besoin d’annoter l’écrit sur lequel on observe. Mais c’est nécessaire que l’enfant se soit corrigé. Sinon, on repère toujours accord dans le GN alors qu’il n’a pas forcément besoin de revoir ça.

                Ensuite, avec les sommaires des fichiers ortho PEMF cycle 2 et 3 et des fichiers sur les verbes, sur une autre liste d’élèves, elle met en relation les besoins et les numéros des fiches. Les élèves collent les sommaires sur leur cahier et on repère les notions à travailler.

Puis plus tard, on peut reporter ces numéros de fiches sur un tableau mural : en colonne les numéros de fiches des fichiers avec les notions à travailler, en ligne les prénoms. Et on met un point dans les cases des fiches à faire pour chacun. Plus tard, les enfants peuvent voir qui a fait la fiche pour aller chercher de l’aide. Quand la fiche est faite, la case est coloriée.

Quand on maîtrise le plan de travail mural, on passe au programme de travail personnel. Pour une période entière, sur un programme de travail personnel, on note en face de chaque notion à travailler le nom du fichier et le numéro de la fiche à faire. Chaque semaine, l’enfant prend son programme et choisit la notion qu’il décide de travailler.

Bilan à la fin de la semaine : nombre de fiches faites.

En maths, à l’occasion du travail collectif et de la correction des cahiers, on note, ce qui est à retravailler pour chacun. Quand il y a suffisamment de besoins repérés, on complète un sommaire collé dans le cahier ou une affiche murale, même principe, les fiches en colonne, les prénoms en ligne. Ou on remplit un programme de travail personnel et l’enfant vient piocher dans ce programme ce qu’il veut faire dans son plan de la semaine.

Petite précision bien réconfortante : on prend le temps d’explorer les fichiers en faisant un stage pour apprendre tranquillement à se repérer, les uns après les autres, on apprend à trouver une fiche avec des petites courses, défis…., on apprend à faire une fiche, à corriger une fiche…, la ranger

Marie : obligation de mettre la classe entière sur ce temps de travail individualisé, être disponible pour l’aide et la correction. Sinon ça ne marche pas.

Et voilà !!

L’important est de commencer petit à petit et de ne pas tout révolutionner à la fois. On introduit un atelier et puis on voit.