Compte rendu Pédagogie Sociale 22 mars 2015

 

Présents :

Pascale, Victoria, Joana, Leïla, Maël, Tito, Laurent, Sophie, Christophe, Hélène. (10)

 

Excusés : Andrea, Amar, Gurvan, Pierre, Ewelina, Patricia,

 

 

 

Nous faisons le point sur les participants, la première grille de planning, les conditions matérielles.

Nous discutons du contenu : l'essentiel est de réaliser notre charte. Mais il faudra aussi prendre en compte l'alimentation sous forme d'ateliers cuisine.

De même, nous allons donner de la place aux ateliers de Grenoble et St Etienne.

Se pose aussi la question des enfants Robinson ; une ou deux journées, un groupe d'enfants, un permanant et un stagiare pourraient se joindre à nous.

 

Victoria propose aussi de thématiser notre travail, sur le thème de « transformation ».

 

Le terme de charte est discuté et on parle de base, de racines, d'invariants, une « dalle », des fondations, fondements, les clefs de la pédagogie, les Ressorts de la pédagogie sociale.

 

Nous abordons la question des relations avec l'ICEM et nous relisons la situation avec le vécu des relations ICEM/ 3 type.

 

Nous allons reprendre contact pour demander si les règles de défraiement ont évolué et nous permettront soit de défrayer soit les participants au chantier , soit de favoriser la venue d'un intervenant extérieur.

Tito nous parle de Marô Bardieri, conteuse brésilienne, rencontrée dans une soirée « Korczak » où il l'a entendue.

Elle a un processus pour mener les enfants à devenir conteurs , conteurs de leur vie. Elle a des exercices et elle les invite à inventer des histoires sans les écrire., dans la rue.
Puis à un certain point, ils peuvent entrer dans un processus d'écriture.

Marô met en œuvre une pédagogie dans laquelle une activité vaut avant tout pour elle même , et non pour servir un autre but (dérive de l'hyper détermination )

 

L'idée est de solliciter Marô pour savoir si elle pourrait venir animer un atelier sur le conte dans la rue. Tito se charge de l'invitation.

Nous évoquons du coup d'autres voie s de travail avec les enfants en situation de rue, comme les ateliers de création de jeux et jouets à partir de déchet (exemple le site de "Toys from trash") .

 

Cela nous donnerait :

 

 

 

Sophie et Cristo: Bus itinérant et pédagogique (centre aéré itinérant , du genre « camion de glace » ou « bibliobus »)

A l'intérieur du bus, il y aurait les animations du vent.

1e camion qui bougerait et qui proposerait animations, texte libre et lecture et pourquoi pas une fonction « formation d'acteurs de terrain » ?

Et pourquoi pas vendre aussi ces animations dans les écoles.

Réflexion aussi sur une logique « Robin des bois », Scop le Pavé ou « Tarifs démocratiques ».

Cristo croit en son métier et voudrait promouvoir une formation pour « armer » les animateurs de savoir faire .

 

Questions sur ce projet:

-la notion de « malle pédagogique » est questionnée par Maël ; cela donne parfois des animations toutes faites, un peu superficielles et sans lendemain.

Cristo : il faut de la formation.

 

Où commencer ? Saint-Ouen, peut être.

Leïla parle au projet des adultes ; celui ci comprendrait un volet d'autoproduction. L'idée est de se servir des produits du jardin pour autofinancer en partie un séjour à la Toussaint 2015

 

Elle évoque la difficulté de sortir de chez eux et de passer une nuit à l'extérieur chez certains publics.

 

Le dimanche il y a eu un test de création de nougat et une tentative pour créer un Molky (avec du bois sur place).

 

Victoria :

Se pose des questions sur sa reconversion professionnelle et la voie qu'elle souhaite prendre.

Pour finir, nous reportons le choix de la prochaine date de chantier, lors du stage de Pédagogie Sociale, où nous serons plus nombreux

Laurent recommande pour finir que chacun regarde l'intéressant reportage sur l'école alternative argentine qu'Andrea avait recommandé et qui est visible ici: