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Les sept peurs de Sébastien

Avril 2002

 

 

 Les sept peurs de Sébastien, suite


 La classe transplantée à l’Archelle (Hattenville)

Novembre 1999

A ce stade d’avancement du projet, il devenait indispensable, pour que les enfants parviennent à en avoir une vue globale, qu’ils se retrouvent dans un lieu où nous puissions commencer à articuler entre elles les différentes facettes de la comédie : théâtre, chansons, marionnettes, décors et accessoires… Il était important, aussi, de rencontrer Jo et d’aller avec lui plus loin que les échanges écrits (certains enfants ne l’avaient encore jamais vu).
Quatre ateliers ont été proposés, dans lesquels les enfants « tournaient », par groupes de cinq ou six, toutes les heures, quatre fois par jour, en alternance avec des moments de regroupement, deux fois dans la journée, autour de Jo, pour l’apprentissage des chansons.

 

Les ateliers

Bastien, étudiant en musique, a animé l’atelier d’improvisations et de jeux musicaux. Les enfants y ont pris beaucoup de plaisir, y ont appris à s’écouter, se concentrer, à créer des rythmes…
A l’atelier décors, les enfants, guidés par Quentin et Aurélie, ont commencé la face « noire » des panneaux. Ils sont peint la toile au rouleau et à l’acrylique, puis collé sur toute la surface du papier journal froissé, formant ainsi un relief qui accrocherait la lumière. Puis le journal était peint en blanc, avec de grosses brosses, et, avant que la peinture ne soit sèche, les enfants y saupoudraient tout ce qu’ils avaient pu ramasser dans la ferme où nous étions : cendre du feu, toiles d’araignées, laine des moutons, crins des poneys, lichens, sable, terre, morceaux de bois et d’écorces. Plus tard, quand l’ensemble a été sec, Quentin y a reproduit, en grand format et en noir, les dessins de monstres ou des bonshommes réalisés sur papier par les enfants lors des séances de recherche, et qui avaient été sélectionnés avec le groupe.

 


 

Avec Virginie, une aide-éducatrice, les enfants ont continué les grandes marionnettes : la sorcière a été pourvue de cheveux, de couleurs sur le visage, et habillée d’après les dessins des recherches. Le fantôme a vu le jour, et le grand vampire a été commencé.
Avec l’autre Virginie, les accessoires ont avancé : arc-en-ciel, fleurs de cartons et papiers collés, grands insectes imaginaires…

Ce séjour, survenu tôt dans l’année scolaire, a été un formidable outil de cohésion du groupe et a resserré encore les liens tissés autour de la création de la comédie. Les nouveaux ont alors pleinement trouvé leur place, notamment les maternelles.
Ce séjour, survenu tôt dans l’année scolaire, a été un formidable outil de cohésion du groupe et a resserré encore les liens tissés autour de la création de la comédie. Les nouveaux ont alors pleinement trouvé leur place, notamment les maternelles.

C’est à l’Archelle que les enfants ont commencé à choisir leur rôle dans la comédie : acteur, chanteur, danseur, manipulateur de marionnette… les plus jeunes et les plus timides ont parfois opté pour un rôle bien ambitieux, prouvant par la suite qu’ils étaient capables de relever le défi. La pratique quotidienne de la musique et d’ateliers d’expression, les moments de détente improvisés (balades, veillées, temps libre, douches…), les repas agréables, les échanges par fax avec les familles, la bonne entente du groupe d’adultes, la relation d’écoute que chacun d’entre eux a su instaurer avec es enfants, et la présence particulièrement chaleureuse de Jo ont fait de ce séjour un moment unique et inoubliable. « L’Archelle « est encore un mot magique dans la bouche des enfants. !

 Par contre, ce séjour a été trop court pour que le spectacle commence vraiment à prendre forme, le projet prenait, au fil des jours, une grande envergure !


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